Perfetto.

L’autre jour (enfin disons plutôt juste avant la canicule intense du moment…), j’ai fait péter le perfecto. Je ne dirai volontairement pas mon perfecto puisque, si vous avez suivi l’affaire, c’est celui de mon Papa. Je vous en parle aujourd’hui, même si je suis complètement hors-saison, vous ne m’en voudrez pas…

Ah qu’est-ce que j’ai pu entendre parler de ce perfecto pendant mon enfance, tout ça sans jamais le voir vraiment finalement. Mon père en parlait comme d’une pièce superbe, sa première – et sûrement sa dernière – belle acquisition mode de « quand il était jeune ». Mais le perfecto en question, coincé dans le placard de « la pièce du fond » (est-ce que, vous aussi, vous donnez des noms complètement cons à certains coins de chez vous ?), n’avait donc jamais pu voir la lumière du jour. Concrètement, personne ne se risquait à ouvrir ce placard, réputé pour être à deux doigts de craquer (et de toute façon situé dans une pièce devenue complètement inaccessible, puisque dédiée au « stockage »…). De toute façon j’imaginais le « perfecto secret » comme une veste de motard en cuir, pas très bien coupée et complètement has been

Les années, les décennies même, passèrent, et il aura fallu attendre un déménagement pour enfin voir surgir la bête des cartons, dans un état proche de la perfection à ma grande surprise. C’est simple, quand j’ai enfin rencontré le perfecto, j’ai regretté de ne pas avoir ouvert le placard plus tôt !

L’instant a été immortalisé dans la foulée. Ce jour-là, j’en ai même profité pour jouer un peu avec vos nerfs en vous demandant si je devais la laisser à Chambéry ou la ramener à Genève. Hashtag « QUELLE QUESTION ? » !

Je l’ai emmené une première fois en vadrouille avec moi, à Courchevel, et il ne m’a tout simplement plus quittée depuis… une fois enfilé, à jamais adopté.

Coupe oversized parfaite (involontaire, certes, mais c’est ça qu’on aime !), superbe qualité, dans ma « couleur » préférée… En vrai, je me demande si mon père ne l’avait pas acheté pour moi avant même que j’arrive ! La passion ne s’arrête pas là puisque je me suis retrouvée en contact avec un afficionados de la marque, qui est venu jusque dans mes messages privées Instagram pour commenter la pièce, m’indiquant son année de sortie, et me sommant de recoudre urgemment l’étiquette intérieure pendouillante. Il existe donc une communauté Schott visiblement très à cran et active sur les réseaux.

Bref, moi qui m’étais jurée de ne plus jamais racheter de perfecto depuis mon acquisition du Balenciaga, je dois dire que « le perfecto de Papa » apporte une jolie touche masculine – androgyne et un poil nostalgique qui se marie très bien avec mes looks d’aujourd’hui ! La preuve que certaines pièces ne vieillissent jamais vraiment…

Perfecto Schott vintage – Jean Levi’s 501 vintage – Gilet Sézane – Ballerines « Brigitte » Repetto – Sac de Jour St Laurent
Photos @mxdgirl

Et vous, quelle pièce « culte » avez-vous récupérée de vos parents / grands-parents ?

P.E Nation x H&M : Let’s get sweaty!

L’année dernière, j’avais la chance d’être choisie comme unique ambassadrice en Suisse romande pour la collaboration Moschino x H&M, rappelez-vous (et j’avais un bébé dans le bidou !).

On remet une nouvelle fois le couvert cette année afin de vous présenter la collection P.E Nation x H&M ! Et si, comme moi, vous êtes plutôt du genre tenues toutes pourries quand pour aller à la salle, S’IL VOUS PLAÎT NE QUITTEZ PAS : cette collab’ vous fera peut-être perdre cette mauvaise habitude !

A donf’ la forme chez Open Ride (obligée de twister ce célèbre slogan pour ne pas parler de la concurrence !) – Photo: Andrea Monica Hug

Je ne vais pas vous la faire à l’envers : je n’avais absolument JAMAIS entendu parler de la marque P.E NATION auparavant. Néanmoins, pour vous la présenter rapidement (et pour que vous vous sentiez un peu plus intelligentes que moi quand on m’en a parlé !) : cette marque australienne d’activewear super premium a été fondée par Claire Tregoning et Pip Edwards et est dédiée aux femmes. Ses designs sont à la fois ultra graphiques, sportifs et un poil rétro… tout ce qu’on aime, quoi ! Et cela va s’en dire que toutes les pièces sont méga confortables (c’est mieux, quand on veut se dépenser un peu).

Lors du shooting (qui avait lieu cette année dans le Open Ride Zürich !), j’ai pu faire la connaissance des très chouettes et talentueuses Andrea Monica Hug et Nives Arrigoni (qui se cachent derrière toutes les belles photos de cette série) mais aussi de l’adorable Simona Sgier (que je vous encourage vivement à suivre d’ailleurs !).

Photo: Andrea Monica Hug

La collection est disponible dès aujourd’hui. Je vous propose de découvrir quelques pièces à travers nos petits looks créés pour l’occasion ! D’ailleurs, plus je les vois, et plus ça me motive à me remettre au sport (dit-elle pour la 25.000ème fois…).

Hâte de vous proposer un prochain outfit un peu plus lifestyle avec mes pièces préférées !

Photo: Andrea Monica Hug
J’avais pas forcément prévu de m’entraîner pour le Tour de France – Photo: Andrea Monica Hug
Photo: Andrea Monica Hug
Photo: Andrea Monica Hug
Photo: Andrea Monica Hug
Photo: Andrea Monica Hug
Photo: Andrea Monica Hug