Survivre avec Charlotte Moreau (vestimentairement parlant).

Je me lance aujourd’hui dans un tout nouveau genre de post, à savoir la critique littéraire. Je me DEVAIS de vous parler de la petite pépite qu’est le déjà culte Antiguide de la mode, écrit par notre Bali nationale (qui passera, sans aucun doute, dans la catégorie worldwide lorsque le bouquin sera traduit en 32 langues).

 

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Il y a quelques semaines, quand Charlotte m’a murmuré dans le creux de l’oreille qu’elle souhaitait m’envoyer un petit truc (en fait c’était juste un message privé sur Twitter mais c’est l’effet que ça m’a fait…), je me suis dit que j’allais recevoir une carte postale (ambiance fêtes de fin d’année, neige, ski et montagne obligent). Hé puis, en fait non, c’est bien un petit paquet qui est arrivé à la maison, contenant une véritable bombe: LE premier livre de Charlotte Moreau (avec du vrai carton en couverture, un petit logo « J’ai lu » et même une petit bio en quatrième). Un VRAI bouquin quoi. J’imagine à peine la fierté et le sentiment de réalisation de madame (pourtant déjà journaliste) à l’idée d’avoir pu coucher toutes ses « pensées » sur 155 pages (vous allez vite comprendre les guillemets).

Petit… mais COSTAUD L’Antiguide. Un concentré de rigolade, je l’ai dévoré le temps d’une petite heure de train et, sans déconner, c’est bien la première fois que j’ai éclaté de rire (avec du bruit et tout) devant un bouquin, au point d’en étonner ma voisine de TER (pourtant absorbée par « cette passion française » qu’est Julie Gayet).

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Attention toutefois. Si vous n’êtes pas un minimum intéressé par la mode, le shopping toussa toussa… vous n’accrocherez pas. Donc NE CHERCHEZ PAS LA MERDE si ce genre de sujet ne vous parle pas (d’ailleurs, qu’est-ce que vous foutez ici ??). Je dis ça avec une pensée toute particulière pour mon mec qui a abandonné la lecture au bout de deux minutes en lançant un misérable « Bon allé… Tiens. Je comprends rien ». La plume blogueuse mode, cette langue inconnue des hommes.

Il faut savoir que Charlotte a un don. Celui de trouver LA référence qui tue à CHAQUE FOIS (le tout, avec une touche Super Connasse fort appréciable (à prononcer sur l’air de Super Timor !) (d’ailleurs ça vous rappellera peut-être quelque chose):

– « Doudoune à l’heure de pointe » ou « Valise quand on a une correspondance à Châtelet, St Lazare ou Montparnasse » dans la rubrique « Victime du métro« , parce que… j’en transpire rien que d’y repenser,

– « Sexy mais pas vulgaire », c’est comme « maigrir sans effort », si c’était vraiment possible, ça se saurait« , parce qu’on devrait placarder ça sur tous les dressings de France (surtout les sudistes… ohhhh je rigoooooole !).

– « Réhabilitez le mouchoir en tissu, petit écosystème logé au fond de votre poche » dans la rubrique « Comment prendre 20 ans en 5 minutes« , parce qu’on connaît tous au moins un individu qui a décidé de dire non au papier (B*******, si tu me lis…),

– Ou encore, dans « Le planter du bâton« : « Contrairement aux années 90 où le bonnet à pics fluo était arboré par les monoskieurs (= aristocratie des pistes), le degré d’hystérie du bonnet est aujourd’hui inversement proportionnel au niveau de ski de son propriétaire« . Au-delà du fait que cette punchline me parle incroyablement, j’apprécie la bienveillance derrière l’adjectif « hystéro » (relevant le caractère un peu « foufou » du porteur et l’excusant presque… personnellement, ils sont et resteront TOUJOURS des « bonnets à la con »).

Le pire c’est que MÊME quand la référence n’est pas EXACTEMENT celle que j’aurais utilisée, c’est réussi. Un peu comme quand l’auteur (putain, Charlotte, pendant un moment j’ai pensé à toi comme si je passais mon oral du bac de Français…) associe les « moulinets de bras » à « Gangnam Style » alors que tout le monde sait que la vraie star du moulinet c’est Madonna.

(à partir de 5:08min si tu me crois pas)

Puisque je suis lancée sur les reproches, je vais aussi pouvoir t’avouer un truc, Charlotte…
Ne le prends pas mal hein…
Mais ton livre est bordélique.

Ceci dit, j’ai adoré ça :P
Entre quizz, citations et anecdotes en tout genre, on est trimballé dans tous les sens, sans la moindre logique, pris de surprises en surprises, ballotés de situations en situations, avec l’envie irrépressible de savoir ce qui arrive « après ». Après, par exemple, que tu réussisses à mettre des mots sur une odeur jusqu’alors indescriptible, celle de l’autobronzant (je cite « des fourbes autobronzés qui sentent le cochon d’Inde« ). Ou bien après nous avoir prouvé que, finalement, tout était TELLEMENT facile (« Plantez quelques clous tordus dans un bandeau. Et voilà un headband très Passion du Christ » dans la section « Comment marquer les esprits dans un lieu de culte« ). Ou encore après nous avoir, une fois de plus, démontré ton incroyable sens de la formule (« Les meilleures pièces d’une collection ne sont jamais soldées, toujours sold out, nuance« ). Je m’incline.

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Vous l’aurez compris, je vous INTERDIS de passer à côté de « L’Antiguide de la mode » !!!

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Peut-être même que vous l’avez déjà lu !?

Et là, c’est le drame.

Quoi de mieux pour finir l’année que de perdre sa clef USB (vous savez, celles avec toutes les photos que je comptais utiliser pour mes prochains articles) ? CHAMPAGNE !

Je me retrouve donc un peu comme une conne aujourd’hui. De carte mémoire (…), j’avais pas mal de trucs chouettes en réserve (du maquillage par-ci, un point dressing par-là…), mais ce sera pour une prochaine fois (SAUF bien sûr pour l’heureux élu qui tombera sur ma clef et découvrira en avant-première toutes ces photos – ainsi que d’autres fichiers plus ou moins humiliants…- rien de grave, je vous rassure).

Voici donc venu le temps de l’inventivité et, surtout, de l’improvisation. Cela fait un petit bout de temps que je n’ai pas partagé avec vous mes inspirations (en tous genres !) et comme j’ai passé pas mal de temps sur Pinterest ces derniers jours, je me dis que j’ai de quoi faire, finalement… :)

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Voici donc une sorte de « best of » de toutes les images qui m’ont bien fait kiffer cette année… Histoire de meubler.

Il y a d’abord les photos qui me font bloquer 5min devant mon écran…

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Et puis les « statements » qui résument à eux seuls toute ma vie vestimentaire…

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Les choses que j’expérimenterai l’été prochain (même si y’a pas de saison pour le Limoncello !)…

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Ces incroyables poses qui me donneraient presque envie de reprendre la danse…

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Ces petites idées déco tellement simples et pourtant tellement cool…

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Et évidemment, des envies coiffure, du moins, celles que je tenterais si j’avais les cheveux lisses…

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Lisses, okay… mais avec un méga volume (la vie est trop courte pour avoir les cheveux plats):

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Et je craquerai sûrement le carré plongeant asymétrique… Genre VRAIMENT asymétrique. Pas une asymétrie de branquignoles.

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En attendant, mon quotidien, c’est plutôt à ça:

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Preuve que l’on peut toujours faire des trucs sympas, avec trois fois rien:

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Pour finir, une de mes icônes de style et d’attitude, Grace Jones (dont j’ai essayé de m’inspirer pour ma Christmas Party d’entreprise, dont le thème était « Studio 54″…). J’ai ESSAYE (et c’est tout ce qui compte après tout).

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Et je ne pouvais évidemment pas terminer cet article sans une petite vidéo de Beyoncé… qui nous parle ici de son album (de tous les records):

Je vous souhaite à tous et à toutes une fantastique fin d’année !!!
On se retrouve très vite, prenez soin de vous !

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