Voilà le SMS qu’une bonne partie de mes contacts a pu recevoir vendredi dernier, jour de mon retour de Thaïlande. Sachez donc que l’iPhone considère l’expression « I’M BACK » comme visiblement trop pauvre en lettres.
Désolée pour tout ce retard, il faut dire que j’en ai passé du temps à trier mes milliers de photos. Celles qui iront sur facebook, celles qui seront agrandies pour la prochaine campagne 4×3 du Club Med ma maman, celles qui me permettront de justifier tout au long de l’année mon désormais CLASSIQUE « Non mais sérieux l’été je deviens black ! » ou, tout simplement, celles qui me rappelleront d’excellents souvenirs. Petit condensé illustré de mes meilleurs moments thaï:
Avant de rentrer dans le vif du sujet, j’annonce la couleur: je suis loin d’être une voyageuse de l’extrême (j’entends déjà les personnes de mon entourage s’esclaffer « SANS DÉCONNER ???« ). Donc si vous comptiez me demander quoi emporter en backpacking, je vous répondrais gentiment d’investir dans une Samsonite light trolley, c’est quand même bien plus pratique.
Les taxis de Bangkok, c’est déjà l’aventure.
Seulement, quand on sort avec un mec qui a « Ouzbékistan » comme dernier tampon sur son passeport, il faut bien trouver un compromis. La Thaïlande semblait donc être la destination parfaite. Des paysages de folie, des températures plus qu’estivales, des hôtes toujours souriants ainsi que la possibilité de faire plein de trucs en « ing » (trekking, snorkeling… PISCING ? SHOPPING ?).
Bangkok. Nous y sommes à peine restés deux jours: le soir de l’arrivée et la veille du départ. Pour autant, ces deux jours sont la preuve qu’on peut faire vraiment tout et n’importe quoi (surtout n’importe quoi) dans la capitale. En effet, notre premier soir fut assez folklo puisque nous avons atteri dans le quartier de Nana (qui ne pouvait porter un nom plus approprié), quartier fréquenté par des touristes dont le leitmotiv principal n’est pas l’enrichissement culturel…
Amateurs de ping-pong shows, c’est ici que ca se passe ! Typiques de Bangkok, au moins on aura vu (le quartier hein, pas les shows).
Nous nous sommes ensuite envolés pour Chiang Mai, une ville du Nord, reputée notamment pour ses joyaux architecturels (temples, buddhas…).
Rassurez-vous, je ne me considère pas comme un joyau architecturel. Simplement, je ne vais pas vous mentir, les hôtels de Chiang Mai disposent aussi de très jolies piscines ;)
Chiang Mai impressionne aussi de par son savoir-faire artisanal (soie, bois…), que l’on peut admirer sur les marchés. Je pense pouvoir dire sans me tromper que les thaï savent à peu près tout faire. Même les cardigans pour chiens.
Ils savent aussi tout cuisiner. Un régal pour les sens. Dommage, je n’ai pas osé tester les insectes à cause des pesticides (apparemment beaucoup trop utilisés dans la région)… Ce serait dommage de passer la semaine avec un vieux goût de souffre dans la bouche.
Cette province est un peu plus « montagnarde » que le sud, ce qui nous a permis de faire des activités très cool. Genre de l’éléphant au milieu de paysages dignes du dernier Rambo (ouais, moi Rambo il me fait rêver !).
Le concept « d’équilibre » semble malheureusement ne pas avoir été acquis par certaines.
Plusieurs fermes à orchidées sont aussi présentes dans la région. C’est vraiment très joli :D
J’avais aussi comme objectif d’assister à un match de Muay Thaï. Done !
4 jours plus tard, nous voilà à Phuket. Mais pas pour longtemps, juste le temps de reprendre un autre avion direction les îles. Ça tombe bien, je trouvais la ville assez laide. Nous arrivons à Koh Phi Phi – ou le bonheur sur terre.
Je n’avais jamais vu de plages et de couleurs aussi démentielles dans la nature. J’ai même un peu honte de vous montrer les photos car elles ont l’air d’avoir été retouchées mille fois alors qu’il n’en est rien ! Très fond d’écran Windows.
Parenthèse gourmande. Au-delà du plaisir des yeux, celui des papilles: jamais au grand jamais je n’avais dégusté d’aussi succulents fruits de mer (homards, crevettes, langoustes… mais surtout, huîtres !). À ne surtout pas manquer si vous avez la chance d’y faire un tour un jour. L’hôtel était, lui aussi, paradisiaque. J’ai d’ailleurs pu commencer mon barathon tropical savourer les plus merveilleux cocktails de toute ma vie au bar de celui-ci.
Nous en avons aussi profité pour expérimenter le « thai-massage ». Je m’adresse particulièrement ici à tous ceux qui croiraient encore que la notion de « massage » se rapporte forcément à un doux moment de détente. Je vous inviterais à découvrir cette pratique par vous-mêmes, vous risqueriez d’être surpris (comme nous l’avons été d’ailleurs !). Je vous souhaite donc sincèrement d’être souple.
Enfin, une dernière région avant le retour sur la capitale: Krabi. Ici aussi, une multitude d’activités possibles. En bons touristes, nous avons visité la James Bond Island.
On a aussi adopté vu des singes.
Le singe du dessus m’offre du maïs.
Celui du bas nous semblait trop vicieux pour partager…
Retour à Bangkok et là, parce que ça pourrait servir à celles et ceux qui prépareraient leur voyage, découverte d’un hôtel absolument fantastique, le LIT Bangkok. Un petit bijou de sophistication, au design époustouflant. En plus, (parole de « ventre sur pattes ») la cuisine y est délicieuse (le petit red curry que je me suis fait monter en room service à 2h du mat… inoubliable !). Et je vous laisse imaginer ma joie quand j’ai découvert la crème, enfin plutôt son intitulé, « Après-Shopping » sur la table de nuit (= massage des pieds offert au spa après une séance errintante d’achats compulsifs). Parce qu’il faut bien le dire, l’objectif du jour c’était le MBK (soit l’un des plus grands shopping center de Bangkok). 7 étages, 2000 boutiques. Je pensais y passer la journée, au final, 3 ou 4 heures suffisent amplement. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai été déçue mais je n’ai franchement rien trouvé de sensationnel.
On a quand même testé le cinoche du dernier étage, devant « The Impossible« , un peu une action de sadiques quand on sait de quoi parle le film.
Bon, mon blog n’est pas Trip Advisor mais j’espère que cet article vous aura plu. Pour le compléter un peu plus, voici les points clefs que je retiens de ce voyage (l’article qui tourne en dissert’ un peu):
– Les Thaï sont un peuple incroyablement gentil. Qu’il s’agisse du personnel des hôtels, des taximen ou de la simple vendeuse de brochettes, c’est à croire qu’ils avaient tous comme objectif de nous rendre le voyage agréable et facile. Ça change des pays où le touriste est simplement perçu par les locaux comme le pigeon de service un moyen de se faire de la tune.
– Les don’t: ne touchez jamais la tête des gens (même celle d’un enfant), ne pointez jamais vos pieds vers les gens. Enfin, mais c’est une question de bon sens, laissez un pourboire aux personnes qui ont été cool avec vous (porteur de valises, taximen sympathiques…).
– Les transports. Nous avons privilégié l’avion car en 2 semaines nous ne voulions pas perdre notre temps dans les bus ou autres. Les compagnies asiatiques internes sont top et de confiance. Nous avons aussi beaucoup pris le bateau. Les taxi-boats (permettant de se déplacer sur l’île) ça allait, par contre les ferries… Bonjour la chaleur et la surpopulation à bord. Restez à l’extérieur si vous voulez beneficier du vent pour vous rafraîchir malgré les températures parfois extrêmes.
– Les touristes. Ne vous attendez pas à jouer les aventuriers en Thaïlande. Ou que vous alliez, et même quand vous avez l’impression d’arriver sur un territoire vierge de toute nature humaine, vous vous retrouverez forcément à un moment avec un groupe d’occidentaux. Dans la catégorie « manque de respect et signes de débilité profonde », les touristes russes et chinois remportent la palme, de véritables plaies. Entre ceux qui détruisent le corail, ceux qui refusent de faire la queue comme tout le monde, ceux qui hurlent comme des mongols dans les temples et matraquent de flash les moines en pleine prière, autant vous dire que la notion de respect en prend pour son grade. À croire que le monde entier leur appartient (et ce, bien qu’il n’en comprennent pas le dixième), bref, gueulante close.
– Le budget. Quasiment tous les prix se discutent (mais attention, toujours avec le sourire, pas la peine de négocier comme des crevards non plus). Pour un bon repas à deux, comptez entre 200 et 400 baht (soit entre 5 et 10e). Les taxis vous annoncent souvent le prix de la course avant de vous prendre.
– La nourriture. Comme nous l’avions lu dans notre guide, je confirme qu’il est possible de rester 2 semaines en Thaïlande sans manger une seule fois le même plat. Cette phrase est assez forte de sens pour ne pas avoir à vous lister par le menu les spécialités locales. Ne passez quand même pas à côté des Phad Thai et des soupes traditionnelles. Les fruits sont également excellents (mangue, mangoustans, fraises, pastèques…).
– La santé. Nous n’avons dieu merci pas été malades pendant le séjour. Sans doute car nous avons essayé d’éviter les petits « bouis bouis » de marché (genre brochettes de viande inconnue ou encore beignets cuits dans le même huile que le mois dernier). La plupart des restaurants sont aux normes d’hygiène. Dans la mesure du possible, essayez de commander vos boissons sans glacons (même les Thai ne consomment pas leur propre eau du robinet). Prévoyez aussi des anti-moustiques. Dans les îles, ils sont redoutables et peuvent facilement vous ruiner une soirée/nuit.
– La clim (un peu random je sais). Les thai en sont fous et c’est un enfer. Surtout dans les aéroports. Je ne comprends pas le plaisir de se sentir comme chez Picard.
– La famille royale. Des gens très sympas… Non, plus sérieusement et comme je le disais plus haut, ces personnes sont extrêmement respectées (pour ne pas dire adulées) dans tout le pays, au point que nous avons dû nous lever avant le début du film au cinéma du MBK pour rendre hommage au roi devant un petit vidéoclip de ses accomplissements… Je ne m’étalerai pas sur la ressemblance obsédante que j’ai personnellement constatée entre celui-ci et feu Jean-Luc Delarue.
Toute injure à la famille royale étant passible de prison, je n’ai pas vraiment pu lancer le débat avec la population locale, et pourtant, ÇA SE DISCUTE.
J’espère vous avoir fait voyager un peu.