J’aime assez ce genre de moment. Tu sais le jour où tu te décides à faire un peu le vide tri dans tes armoires (mission impossible, d’ailleurs si vous voulez m’aidez vous pouvez toujours faire un tour ici !) et où tu retombes sur de vieilles fringues abandonnées… finalement pas si horribles. C’est ce qui m’est arrivé (ouais je sais, une vraie experience de FOU, inoubliable, genre « Toute une histoire » sur France 2), en l’occurence quand je suis retournée chez mes parents (où ma chambre est devenue, années apres années, un véritable cimetière textile).
Je me suis donc retrouvée devant les vestiges de mes années lycée. Pas mal de « pièces de la honte » (une pensée tout particulière à celles pour qui le mot « Mukluk » rappellera quelque chose…) mais aussi quelques BONNES surprises, comme cette robe/short que j’avais achetée après le bac pendant les 3J des Galerie Lafayette de Chambéry (sorte de trophée me faisant passer du statut de teenager à vraie « jeune »). Toute une histoire n’est-ce pas ? Mon dieu quelle vie.
Enfin bon je l’aime bien je crois. Mais quand même pas au point de la repasser avant de faire les photos hein, on perd pas le Nord ma bonne dame.
Robe Pineapple (Galeries Lafayette) – Blouson Bel Air (vu ici et ici) – Sandales hautes compensées pastel H&M – Bague croix Topshop et bague hirondelle Emmanuelle Biennassis (vue ici) – Vernis Peggy Sage couleur genre jeune mariée « Chantilly »
J’ai beau avoir habité cette ville pendant deux ans, y revenir me fait toujours un peu d’effet. Comme on dit -attention, SORTEZ LES KLEENEX-, c’est toujours quand on ne les a plus qu’on se rend compte de la valeur des choses. Hé oui, un weekend en mode « touriste » sera toujours plus appréciable à mes yeux qu’un quotidien métro-boulot-dodo sur la capitale.
Au programme, un peu de culture, quelques bonnes tables, de jolies découvertes et pas mal de shopping :)
J’avais envie de me faire l’expo « Cheveux chéris » du Quai Branly (musée où je n’avais encore jamais mis les pieds):
J’ai toujours été fascinée par les cheveux, sans doute parce que j’en ai pas mal bavé avec les miens, à tous les niveaux possibles et imaginables (esthétiquement, financièrement, socialement…). Aborder ce thème d’un point de vue socio/anthropo me paraissait donc assez intéressant. Depuis des millénaires, la coiffure reflète la personnalité des individus et véhicule bon nombres de messages (clichés sur les couleurs de cheveux, statut social/familial…). Entre tresses africaines et oeuvres « haute coiffure », l’expo nous fait voyager à travers toutes les siècles et les cultures. On y retrouve également de superbes portraits.
Le cours de l’exposition s’apparente un peu au cycle de vie d’une chevelure: plus on s’approche de la fin et plus on associe le cheveu au temps qui passe, à la maladie, à la mort. J’ai pour ma part été captivée par la partie « Le cheveu trophée », sans doute pour son aspect un peu gore, malveillant voire parfois insoutenable: on y évoque par exemple le scalp indien (que l’on récuperait pour humilier l’adversaire, si possible avec un peu de front ou, mieux encore, la RAIE (sinon c’est pas marrant).
Enfin, j’ai été littéralement absorbée par certaines archives vidéos de 1945 exposant ces femmes « collabos » qu’on rasait sur la place publique après la libération.
Ambiance hein ? Allé, je crois que c’est le moment de la partie BONUS. Tout d’abord le médaillon méché, très preppy pour cet Automne/Hiver 2012:
Le revival des deux mèches sur le front des années 90, oldschool:
Une rescapée du Titanic immortalisée dans la pierre:
Soso (et) la petite tête:
Et enfin, la noyade par cheveux, un accident domestique trop souvent négligé au Japon:
Sortons du Quai Branly et rendons-nous au canal St Martin (qui avait des faux airs de Printemps dimanche dernier):
Les pigeons, ces rats du ciel (dansants):
Je ne sais comment, j’ai fini par me retrouver à l’espace Beaurepaire où se reunissaient les jeunes créatrices Des filles en aiguille (mode, accessoires, déco, bijoux…).
Mon dieu mon dieu que de jolies choses, partout partout ! J’ai flashé sur les créations d’Emmanuelle Biennassis:
De ravissantes formes, des matériaux girly et des couleurs audacieuses…
Comme il fallait bien faire un choix, j’ai jeté mon dévolu sur une bague en laiton/argent hirondelle, offerte par mon chéri, YOUPI!
La petite sortie se poursuit (et se termine !) vers Châtelet pour un dernier moment de détente chez Georges, en haut de Beaubourg.
