Attention, post spécial.
L’autre jour, il m’est arrivé un truc assez frustrant: je suis tombée sur ce post chez Kenza et j’ai flashé sur son gros tricot crème. Même si le prix me paraissait un peu excessif (pour un e-shop inconnu), j’ai quand même décidé de l’acheter.
Le début des em… brouilles.
Quand j’ai reçu la notification d’envoi de ma commande, je me suis rendue compte que le e-shop (du moins, l’usine qui allait expédier mon pull) était basée à Hong Kong. Mais ? Mais ? Il est passé où l’esprit « innovative Australian fashion » vanté par le site ?! En fait, m’a fallu farfouiller jusqu’à la page « Delivery / Shipping » pour découvrir que… « We are now shipping out of our global distribution centre in Hong Kong. This means faster delivery across the globe for you! ». D’accord d’accord. Je dois dire « merci » j’imagine.
Le colis est arrivé très rapidement (sous 2 ou 3 jours si je me rappelle bien). Mais alors… QUEL COLIS ! Un colis qui m’aura coûté une fortune en frais de douanes (oh… c’est pas comme si j’avais déjà payé mon pull de marque inconnue une blinde !). Et, surtout, un colis contenant un pull d’une qualité tout-à-fait moyenne (pour rester modérée). Encore une fois, vu le prix, je ne m’attendais pas à un pull tout mou, synthétique à mort, avec les coutures de traviole et presque transparent. Si j’avais eu ce pull entre mes mains avant de l’acheter, je n’aurais probablement jamais accepté de le payer plus de 20€ (et encore, dans un jour de grosse déprime, de grand froid, ou de grande générosité). Cerise sur le gâteau, j’étais tellement découragée à l’idée d’organiser un retour (après avoir réglé la douane, découvert que les frais de renvoi seraient à ma charge…), que je me suis dit que j’allais m’arrêter là. Hashtag FIN.
Alors, oui, je porte le pull malgré tout (avec un bon col roulé en dessous, histoire de me les geler un peu moins…), mais j’ai toujours les boules. Je suis incroyablement déçue de cet e-shop et on ne m’y reprendra plus. A côté de ça, j’en ai presque voulu à Kenza (il avait l’air tellement quali ce pull sur les photos !)… mais bon, j’ai vite repris mes esprits et je me suis dit qu’elle avait mieux à faire que de rouler ses lecteurs.
Enfin QUAND MÊME, cette histoire m’a fait cogiter… Il m’arrive, par exemple, de présenter ici des vêtements en ayant une idée très (trop) vague de leur prix, tout simplement parce qu’ils m’ont été envoyés. Je me demande donc si certains de mes posts ont pu porter à confusion, du moins, « survendre » certaines pièces… Dans tous les cas, cette mésaventure m’a confortée dans l’idée de ne plus traiter avec bon nombre de sites chinois: qu’il s’agisse de collaboration ou d’achats personnels, je suis trop souvent déçue, et, à bien y réfléchir, acheter en mode « roulette russe » ne devrait pas être normal…
Qu’en pensez-vous ? Ce genre de « mauvaise surprise » vous est-elle déjà arrivée ? Pensez-vous que les blogueuses aient une « responsabilité » dans ce genre d’histoire (encore une fois, j’insiste, cet article n’est pas contre Kenza… pour autant il est certain que si le shop avait été plus transparent – sur la provenance des fringues, leur composition…, je n’aurais probablement jamais rien acheté) ?
En attendant, je profite de cet article pour vous rappeler que vous pouvez toujours shopper une montre Daniel Wellington à -15% avec le code MERCREDIE (valable jusqu’au 15 janvier), une chouette idée cadeau pour les fêtes ! La marque m’a déjà offert deux montres (voici celle que je porte dans cet article) et je peux vous assurer qu’elles valent le détour ;)
Pull à ne surtout pas à acheter – Slim découpé Zara – Escarpins « Elory » Eden – Perfecto Balenciaga – Montre « Classic Sheffield Lady » Daniel Wellington