Confessions intimes: comment j’ai retrouvé un teint (presque) parfait.

Parmi tous les brouillons d’articles qui traînent dans mes tiroirs, celui-ci doit être le plus ancien. Cela fait bien un an que j’ai envie de l’écrire… mais j’ai TOUJOURS quelque chose à rajouter, modifier, supprimer… Je vais donc me lancer aujourd’hui et vous parler de comment j’ai pu soigner ma peau après des années de problèmes.

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C’est assez drôle car, depuis plus ou moins un mois, j’ai l’impression que les posts sur la peau et ses problèmes fleurissent. Parmi les plus intéressants, je retiens l’article d’Elsamuse ainsi que les vidéos de Kayture et d’Elsa Makeup que je vous invite vivement à lire/regarder.

elsamusekaytureelsamakeupOui, je sais ce que vous vous dites en voyant ces photos… Pas facile de croire que ces trois petites bombes aient un jour souffert de problèmes de peau...

Portée par cette vague de témoignages dermatologiques, j’avais donc eu envie de vous raconter MON histoire ;)

Depuis toute toute petite, ma mère a toujours pris ENORMEMENT soin de ma peau et de mes cheveux (façon rassurante de dire que j’étais un pot de Nivéa sur pattes, maman si tu passes par ici…). Je suis aujourd’hui convaincue que c’est grâce à cela que j’ai maintenant une peau du corps… j’ai envie de dire « parfaite » (douce, lisse, sans imperfections…). Okay, ça fait un peu personal branling… mais bon, je n’y suis absolument pour rien alors disons que c’est ma façon à moi de remercier ma maman. Un jour je développerai ici ma petite théorie sur le « bagage » de l’enfance, dès lors qu’il s’agit de « beauté », voire même d’apparence en général (en gros, je suis persuadée qu’INVESTIR au moment de l’enfance – qu’il s’agisse des soins portés au corps, de l’alimentation, ou de la pratique d’un sport – permet de se « blinder » un peu pour plus tard…). Non non, je n’appartiens à aucune secte, c’est juste que ça a fonctionné pour moi… alors je me dis que ça pourrait toujours être un sujet de discussion LOL.

Bref, si au niveau de la « peau du corps » je suis relativement chanceuse, j’ai en revanche connu pas mal de mésaventures avec mon visage. En effet, à l’adolescence, alors que je commençais à prendre goût au « Ouiiiiiiii saluuuuuut c’est moiiiiiii, je parade avec mon teint « flawless » et « glowy » et je vous fous grave les boules à toi et à ton acné déjà bien installée !« , j’ai malgré tout fait la plus grosse erreur de ma vie, un certain été 2003.

mercredie-blog-mode-beaute-soin-peau-acne-traitement-conseil-layering-mille-feuilles-eteN’essayez pas de régler votre ordinateur… J’aimais juste être (très) bronzée à 14 ans.

Bref, le dernier jour de mes vacances, je réalise que mon teint n’est pas aussi bronzé que le reste de mon corps. Pensant avoir trouvé LA parade, je décide donc de me badigeonner la tronche de Monoï, histoire d’amoindrir un peu le décalage coloriel visage – corps (erf…). À la fin de la journée, ça avait vraiment bien marché. Mais, petit détail important, j’étais aussi défigurée. Pour la première fois de ma vie d’ado, je me retrouvais avec une joyeuse bande de boutons partout sur la gueule (et en prime un nez cramé avec des lambeaux de peau en guise de narines, glamour bonjour !). La rentrée en seconde approchait à grands pas et je me voyais déjà devoir porter un masque de fer faire péter les premiers jours à cause de ça.

Malgré un traitement d’urgence dermatologique et un apprentissage rapide et approfondi du make-up cache-misère correcteur, j’ai fini par admettre que j’allais devoir me battre contre ce qui devait pourtant n’être qu’une poussée d’acné accidentelle (mais aussi des cicatrices, des tâches et l’impression d’être une véritable horreur sans maquillage). Mon calvaire a pris fin vers 17 – 18 ans, sûrement un coup des hormones. À 24 ans, je n’ai aujourd’hui quasiment plus de problèmes de peau et, avec tous les produits/techniques que j’ai testés, je pense être désormais en mesure de donner quelques conseils (que j’aurais définitivement dû suivre plus tôt). Alors évidemment je ne suis pas dermato, je ne fais que vous communiquer ce qui a marché pour moi et ce que je continue de faire à ce jour.

 

1. BUY SKINCARE, NOT MAKEUP
Bien que mes obsessions maquillage soient particulièrement prononcées, je pense être devenue « avec l’âge » une vraie « skincare » addict. Mon expérience m’a fait réaliser combien la vie était plus simple avant ce fameux été pourri, quand j’avais une peau absolument parfaite et rayonnante et que le maquillage n’avait de véritable intérêt/nécessité que sur mes yeux ou mes lèvres. Avoir une belle peau vaut TOUS LES MAQUILLAGES DU MONDE, et c’est pour cela qu’elle mérite les meilleurs traitements (attention, je n’ai pas dit les plus onéreux, vous allez le voir !). Il vaut mieux la traiter, la soigner, la chouchouter, avant de vouloir la « travestir ».

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2. METTRE SA PEAU AU REPOS
Je sens que cette partie risque d’en irriter certaines. Avant de la developper, sachez que JE SAIS combien il peut être dur (voire carrément impossible) de se passer de maquillage lorsque l’on souffre de problèmes de peau (ce que je vais vous dire pourra sembler, justement, « facile à dire »). Il y a quelques années, j’aurais préféré porter du Desigual et des Buffalo fluo plutôt que de sortir sans fond de teint… Mais je pense qu’il faut arrêter de se voiler la face (PA PA PAAAAAAAAAAAA !) et d’accepter une évidence: le maquillage étouffe la peau. Ok, j’exagère peut-être, disons qu’il « recouvre » la peau dans ce cas. Je vois déjà surgir les « OUI NON MAIS MOI J’UTILISE DES PRODUITS NON COMEDOGENES ! », « CLINIQUE FAIT DES SUPER FONDS DE TEINT QUI LAISSENT RESPIRER LA PEAU!, « J’UTILISE LE FOND DE TEINT MOUSSE LE PLUS LEGER DE LA GALAXIE ». D’accord… Mais descendez 2sec de la planète des Bisounours et avouez que tout cela n’est ni plus ni moins qu’une couche supplémentaire séparant la peau du « monde extérieur ». C’est un peu comme si je m’enroulais la tronche dans du film alimentaire et que je faisais deux petits trous au niveau du nez pour éviter l’asphyxie: OKAY, j’arrive à respirer, mais c’est franchement pas l’idéal. Voilà pourquoi, quand je vois les peaux d’Alicia Keys ou de Chimène Badi en représentation, j’ai envie de leur crier « BORDAYL mais t’es encore plus moche avec ton crépi sur la gueule qu’avec tes micro-kystes visibles au grand jour« . Bref, respirer c’est important (et ça, personne ne pourra me dire le contraire).

 

3. TROUVER SON RITUEL
Non, je ne vais pas vous écrire le 768.009e article sur la technique du mille-feuilles que tout le monde connait déjà (ceci dit, si tel n’était pas le cas, je vous invite d’urgence à découvrir le blog de Sonia et son groupe facebook). Ce procédé de soins asiatique « traditionnel » (dans le sens où, là-bas, il est naturel pour les femmes de suivre cette méthode) prône l’application de plusieurs couches sur la peau dans le but de la soigner et la nourrir de façon… optimale. Hé en voilà, moi c’est LE rituel qui m’a sauvé la peau. Voici donc ma routine du soir, élaborée suivant l’approche du « mille-feuilles ».

huiles

 

4. DIRE OUI AUX HUILES !
Encouragée par les reines du mille-feuille, je me suis convertie aux HUILES pour éliminer TOUS les résidus présents sur ma peau. J’ai longtemps utilisé des eaux, des lotions, des laits (et même des lingettes démaquillantes !)… hé bien PLUS JAMAIS vous m’y reprendrez. Il suffit de faire le test avec un coton imbibée d’eau micellaire: après le passage de l’huile, plus aucune trace (ce qui est loin d’être le cas lorsqu’on utilise d’autres produits…). Pour en avoir déjà discuté environ 400.000 fois avec mes copines souffrant de problèmes de peau, il me semble toujours nécessaire de rappeler que NON, toutes les huiles ne pénètrent pas la peau et que NON vous ne brillerez pas toute la sainte journée telle l’étoile du berger ! M’enfin bon, après, je ne me battrai pas non plus corps et âmes pour vous convaincre… mais j’ai envie de dire que ce serait bien dommage con de ne pas essayer. En fait, les huiles sont mes meilleures alliées pour « désincruster » les moindres petites impuretés venues se nicher dans mes pores.

Bon, il faut aussi savoir la choisir son huile hein, c’est comme en cuisine ;)
Pendant un an et demi, j’ai utilisé de l’huile d’olive. Vous voyez, ça ne coûte pas plus cher de bien se démaquiller. Pour des questions de confort, je me suis ensuite convertie à l’huile démaquillante DHC, incroyablement efficace (même pour les yeux), plus légère, et quand même beaucoup plus pratique avec son flacon pompe.

 

4. SAVONNER
Oui parce que sinon vous risquez de vous retrouvez en moi 2003, version post-Monoï. Une fois que vous vous êtes appliquée l’huile sur votre visage maquillé, que vous vous êtes massée le visage, les yeux et les lèvres pour tout faire partir, prenez un coton et enlevez le tout. Puis, on se savonne la tronche. Moi je n’ai pas de recommandation bien spécifique pour le savon étant donné qu’il s’agit typiquement de produits qui ne pénètrent pas (vraiment) la peau. Perso, j’aime bien les pains types Alep ou Marseille… Mais en ce moment j’utilise un gel nettoyant tout bête de chez Garnier pour peaux grasses… Donc pas la peine de se prendre trop la tête sur ça, il suffit juste d’éliminer l’huile avec un mélange eau + savon.

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5. CROIRE EN LES « TONIQUES »
Tonic / lotion tonifiante / toner… vous voyez bien de quoi je veux parler ! Après être passée par la case eau + savon, appliquez TOUJOURS un tonique sur votre peau (à l’aide d’un coton). J’utilise celle de chez Aesop à l’orange amère… J’ai rarement été aussi bluffée par un produit soin, c’est-à-dire que depuis que je l’utilise, ma peau ne brille PLUS DU TOUT et reste PARFAITEMENT mate tout au long de la journée. Ce tonique est fait pour les peaux mixtes et est donc idéal pour moi. Sinon, dans les toniques excellents et doux, j’utilisais l’eau micellaire purifiante Effaclar de La Roche Posay.

 

6. ON NE LESINE PAS SUR L’HYDRATATION
Encore un point qui va un peu aller à l’encontre des pensées « usuelles » (et de certains conseils de dermato aussi !)… On croit effectivement bien souvent que le meilleur moyen de traiter une peau trop grasse est de « l’assécher ». Pas du tout mon petit. Il m’a suffit de passer quelques nuits avec une BONNE couche de crème hydratante sur la tronche, après être passée par les cases huiles / savon / tonique, pour me rendre compte du contraire. Et quand je dis bonne couche en majuscule, c’est vraiment pas des blagounettes.

Moisturizer

 

7. ADAPTER SON RITUEL AU MATIN
La matin, ma routine est quasiment similaire: je me savonne le visage doucement pour enlever ce qui a pu se déposer durant la nuit, puis j’applique mon tonique, et enfin une crème hydratante (une plus légère que celle du soir, et en plus petite quantité). En fait, je saute uniquement la case « huile » (car elle prend franchement du temps et que je ne la considère plus comme primordiale à ce moment de la journée).

Alors voilà. J’ai commencé ce rituel il y a 3 ans environ, et je dois dire que j’ai retrouvé un grain de peau extrêmement fin, que j’ai beaucoup moins de boutons/points noirs, et surtout, que je peux sortir sans maquillage. J’ai aussi changé mes habitudes de fond de teint (je ne jure que par le Maestro d’Armani et son incroyable finesse dont je vous parlais déjà ici).

 

J’espère que cet article vous intéressera, je posterai bientot sur mes produits favoris soins et, pourquoi pas, mes favoris make-up teint, comme je vous l’avais déjà annoncé sur ma page Facebook ;) x

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