J’ai testé la technique « poil à poil / hairstroke » à l’Atelier du Sourcil.

Hello les chiquitas ! Il y a du nouveau sur mes sourcils ;)

Rappelez-vous, j’avais déjà testé la pigmentation semi-permanente en juillet dernier: j’en avais été plus que ravie puisque l’expérience m’avait permis de me calmer un peu (même beaucoup) sur le maquillage de mes sourcils chaque matin (GAIN DE TEMPS GAIN DE TEMPS !). Depuis lors, je n’avais effectué qu’une seule retouche (en Septembre, si mes souvenirs sont bons). Malheureusement, il semblerait que ma peau ne « boive » pas très très bien le produit, minimisant ainsi la durée de vie de ma pigmentation (il me faut passer faire une retouche environ tous les 4 mois pour avoir les sourcils absolument nickel). Du coup, il était temps que je repasse à l’action ;)

Parce que je suis un peu accroc aux comptes Instagram « sourciliens », je n’ai pas pu passer à côté de la méthode de pigmentation « poil à poil », aussi appelée « hairstroke »: une méthode de pigmentation visant à créer l’illusion de sourcils naturels, en les dessinant « individuellement » (en opposition avec la technique classique qui crée un effet fondu plus « plein »). J’ai donc pris rendez-vous à l’Atelier du Sourcil du 3e arrondissement (rue Notre Dame de Nazareth) qui proposait justement cette technique ! J’ai été prise pile poil (ho ho !) à l’heure – plutôt cool sachant que j’étais méga stressée à l’idée d’arriver en retard à mon essayage de robes de mariée qui avait lieu juste après ! De plus, Élodie (la technicienne qui s’est occupée de mes sourcils) m’a expliqué que cette technique serait plus rapide qu’une pigmentation classique. Youhou #soulagement !

Après avoir procédé à une rapide épilation pour « débroussailler » un peu, Élodie a commencé à revenir sur les avantages de la technique de la « griffe ». Attendez, comment ça, la GRIFFE ? Je ne le savais pas encore mais ce petit nom allait se révéler beaucoup plus honnête sur le niveau de douleur ressenti que la douce appellation de « poil à poil » LOL ! En effet, autant j’avais trouvé la pigmentation classique supportable (bien que pas SUPER agréable…), autant la « griffe » m’a fait serrer les dents, fort. Pour imager un peu: c’était comme si on dessinait chacun de mes (faux) poils avec un petit cutter… hashtag FreddyKrueger. AÏE AÏE AÏE. Heureusement, ça dure moins d’une seconde à chaque fois. En fait, c’est à peu près le même niveau de douleur que l’épilation laser…

Il faut souffrir pour être belle… mais j’avoue que je ne m’attendais pas à ça, ahah ! J’ai survécu hein (quand même !). Je rappelle que la sensibilité à la douleur est propre à chacune (Élodie, par exemple, m’a confié ne rien sentir… la brave !) et qu’il est parfaitement possible d’appliquer une crème anesthésiante avant (d’ailleurs, j’ai appris que beaucoup de filles ne peuvent pas faire leur pigmentation sans en appliquer !).

Voilà, voilà, vous savez tout… enfin, presque tout: place maintenant à un petit « avant-après » comme on aime ;)

mercredie-blog-beaute-paris-atelier-du-sourcil-paris-75003-rue-notre-dame-nazareth-pigmentation-semi-permanente-hairstroke-griffe1C’est comme si j’avais de nouveaux poils qui avaient poussé ahah !

mercredie-blog-beaute-paris-atelier-du-sourcil-paris-75003-rue-notre-dame-nazareth-pigmentation-semi-permanente-hairstroke-griffe-avant-apres

Comme d’habitude, l’effet est très marqué en sortant du salon… le résultat définitif sera moins marqué dès la fin de la cicatrisation. Me revoilà tranquille pour plusieurs mois avec un regard parfaitement intensifié, même sans maquillage :) et je suis tout-à-fait prête à faire mes retouches (comme quoi, c’est pas insurmontable..!).

Niveau tarif, comptez entre 160 et 200€ selon le travail à effectuer sur les sourcils.

Avez-vous déjà testé cette technique ? Vous tente-t-elle ?

Complexe insolite et chirurgie esthétique: tout sur mon opération.

C’est donc avec cet article pas tout-à-fait comme les autres que je commence la semaine. Hier, je vous confiais être passée sur le billard en 2015. Bien que je n’aie jamais été radicalement contre la chirurgie esthétique, je dois bien avouer que cela ne m’avait jamais particulièrement tenté non plus. Ok, j’adore passer des heures à ricaner devant les sites de fails en la matière (on est toutes pareilles, non ?), mais ça n’allait pas plus loin. Pourtant, depuis quelques temps (je dirais deux/trois ans), j’ai constaté que l’acte chirurgical se banalisait, notamment dans mon entourage proche: entre mes relations professionnelles, mes copines et autres connaissances, je crois que je pourrais recenser au moins une dizaine de personnes ayant subi des interventions « lourdes » (je ne parle pas des peelings, laser, orthodontie et autres, mais bien d’un autre niveau). Je trouve ça dingue. Dingue que tout cela soit aussi « près » de moi, dans mon quotidien (et non plus uniquement sur NRJ12 ou TMZ). Et puis, finalement, voilà que j’ai franchi le cap, moi aussi.

Je me suis dit que ça pouvait être « marrant » de vous demander de deviner ce que j’avais eu tant envie de changer l’année dernière… Le moins que l’on puisse dire c’est que je n’ai pas été déçue par vos pronostics: dents, nez, seins, paupières, oreilles, pommettes, fossettes… vous n’avez épargné aucune partie de mon corps qui est sur le point de se dévoiler un peu plus aujourd’hui !

Allé, je vous donne un premier indice: ce n’était pas pour mon visage. Oh, et puis un deuxième: je n’ai rien « rajouté »… Maintenant, ça se précise: il s’agit d’une partie du corps qui a été diminuée. Procédons par élimination: vu mon tour de poitrine, on ne parle évidemment pas d’une réduction mammaire. Ni de mes fesses. Encore moins de mes cuisses. Ca aurait pu être mon petit bidon qui tend à doubler de volume très facilement ! Mais non, toujours pas. En fait, je crois que si je vous le disais vous ne me croiriez pas (heureusement que j’ai des photos pour prouver ce que je vais vous annoncer !).

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J’ai fait une liposuccion. Une micro-liposuccion pour être encore plus juste. « Micro » car il s’agit d’un tout petit endroit (je vous vois déjà vous faire des films les plus fous ahah !).

mercredie-blog-mode-geneve-suisse-costume-intemporel-noir-veste-pantalon-the-kooples-curly-hair-nappy-cheveux-afro-frises-naturels-collier-apoi-jardins-babyloneVous ne voyez toujours pas ?

Allé, je vous le dis: j’ai fait refaire mes aisselles. Et ceci n’est absolument pas une blague.

Je vous imagine déjà en train de vous dire: « Mais c’est quoi ce bordel quelle idée saugrenue !?« . C’est vrai que l’acte paraît peu courant… pourtant, ces aisselles étaient mon plus gros complexe. Un de ceux qui sont peu visibles par les autres (car, avouons-le, on tend à ne pas trop s’attarder sur les aisselles de ses interlocuteurs), mais qui vous bouffent la vie.

Tout a commencé à la fin du port de mon corset orthopédique, vers 16/17 ans (j’ai dû porter ce genre d’appareil car j’ai souffert d’une scoliose assez conséquente). Je me suis rendue compte que j’avais deux bourrelets sous les bras (qu’il me semblait ne pas avoir eu avant). Je me souviens que je les prenais plutôt à la rigolade, mes deux petits seins « satellites ». Mais, les années passant, j’ai fini par les trouver de plus en plus disgracieux (surtout en comparaison à ma corpulence plutôt fine et à ma poitrine menue), au point que je finisse par éviter le plus possible certaines fringues, comme les débardeurs, les bustiers… Je ne voyais plus que ça. Vraiment. Sur les photos, nue devant la glace, dans les cabines d’essayage…

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mercredie-blog-mode-reprendre-le-sport-nike-tenue-zalando-short-def-shop-nike-freerun-runningC’est moche.

J’en parlais souvent avec mes amies proches, mon mec aussi. L’été faisait naître en moi cette obsession toute particulière qui se résume à mater les aisselles des autres filles (WTF monumental). Et cela me confortait dans l’idée que, merde, quelque chose gâchait complètement le haut de mon corps. Quelque chose au sujet duquel tout le monde répondait « non mais tu te prends trop la tête, y’a que toi qui les voit tes bourrelets…« . Forcément « y’a que moi qui les voit mes bourrelets » puisque j’excellais dans l’art de ne pas attirer l’attention dessus (que ce soit dans le choix de mes vêtements ou celui des photos à paraître sur mon blog…).

Après des semaines de recherches sur Internet (enfin, surtout après avoir passé des mois à me tuer au sport, à fondre d’un peu partout partout, à me muscler les bras, mais à ne JAMAIS rien perdre au niveau des aisselles), je me suis motivée à consulter un chirurgien plastique. D’abord en France, sans grand succès, puisqu’on m’a expliqué qu’il n’y avait rien à faire (à part me gonfler les seins pour que ceux-ci, par le poids, « tirent » mes bourrelets vers l’avant et les fassent disparaître). Je me revois passer des journées à chercher des photos de ma nouvelle poitrine idéale (alors que ce n’était pas DU TOUT l’objet de ma requête initiale…), convaincue que ce serait la solution. Mon copain m’a alors conseillé d’arrêter mes conneries de voir un autre spécialiste, et c’est là que j’ai rencontré le chirurgien qui m’a opérée, à Genève.

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En plus d’être très rassurant (en m’expliquant que cette zone était tout-à-fait opérable), celui-ci m’a aussi expliqué les raisons de ce souci esthétique: aucun sport ni aucun régime n’aurait pu faire disparaître ces bourrelets car il s’agissait en réalité d’un amas de tissu mammaire (qui avait en gros « migré » pour se caler près de mes aisselles). Il y avait donc une part de réalisme dans ma tendance à les appeler « mes troisième et quatrième tits ». Ce n’était pas de la graisse à faire fondre mais bien quelque chose contre lequel je ne pouvais, finalement, rien faire.

Dix jours plus tard, je me rendais à la clinique pour une micro-liposuccion (sous anesthésie locale). L’opération en elle-même était plutôt désagréable voire carrément douloureuse par moment (bien qu’elle ait duré à peine plus de 45min)… mais qui a porté ses fruits.

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Avant (je me trouve tellement monstrueuse sur cette photo…)

DSC_0917Après 2 mois

mercredie-blog-mode-operation-chirurgie-esthetique-aisselles-bras-bourrelet-graisse-liposuccion-micro6 mois plus tard

Aujourd’hui, j’ai enfin l’impression d’avoir un corps normal et, surtout, harmonieux, c’est-à-dire en équilibre avec le reste de ma morphologie. Évidemment il me reste des « mini-bourrelets », je n’ai pas le pli ultra lisse (« je n’ai pas le pli ultra lisse« , LOL je me fais rire moi-même…) mais je me sens enfin à l’aise.

Celles qui me suivent sur Instagram savent déjà que l’année 2016 sera spéciale pour moi: je suis tellement heureuse de me dire que je pourrai porter à peu près n’importe quelle robe…

Note importante: une lectrice (merci Lenna !) m’a informée qu’elle avait pu se faire rembourser à 100% par la SS car il s’agit d’une « polymastie ».