Nouvelle infidélité parfum.

Il y a celles qui shoppent leur shampoing uniquement chez le coiffeur. Celles qui n’achètent leurs céréales qu’au magasin bio. Ou encore celles qui ne peuvent pas concevoir aller ailleurs que chez le petit libraire du coin pour trouver un bouquin. Certains parleront de préférence, d’autres de snobisme.

Mon petit intégrisme personnel se retrouve quant à lui du côté des fragrances: après plusieurs années passées à porter des créations de parfumeurs (team #SergeLutens), j’ai aujourd’hui vraiment du mal à envisager revenir aux parfums plus mainstream, surtout ceux des maisons de couture (qui n’ont finalement, à mes yeux, que peu de légitimité dans le domaine quand on y réfléchit bien…). Oui oui, c’est tout-à-fait puant comme réflexion (ennuyeux pour un article parfum) ! Mais bon, c’est mon état d’esprit, chacun son truc. Autant vous dire que lorsqu’on m’a présenté le nouveau « Just Rock » de Zadig & Voltaire, je me suis surtout dit « Humm… d’accord d’accord ! » (les vrais sauront sur quelle intonation). Au bout du compte, je me surprends à le porter tous les jours depuis que je l’ai reçu…

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C’est un parfum assez « simple à porter » malgré un certain degré de sophistication dans sa composition: ce patchouli blanc et vanillé offre un sillon « miellé » (pas du tout « fifille », vraiment « rock and roll » pour le coup !) mais quand même assez frais grâce aux notes fleuries du jasmin. Pour ma part, je n’ai pas senti l’encens évoqué par la marque (en même temps, difficile de rivaliser avec mon « Fille en aiguilles » de Lutens qui s’apparenterait presque à un cierge d’église).

« Just rock » n’est ni lourd ni entêtant… bien au contraire, je le trouve presque trop light. La tenue sur ma peau est bonne, mais pas suffisamment pour tenir toute la journée, peut-être n’est-il pas un parfum d’été (à vrai dire je n’en sais rien, je porte toujours mes parfums à la saison qui me chante). Je le laisse donc s’imprégner dans les vêtements à la place, et la tenue est alors impeccable sur plusieurs jours !

J’ai aussi la version homme (que je ne porte pas car je la trouve trop « poivrée » pour ma peau). Définitivement atypique (et adoptée par mon mari !), celle-ci est encore plus travaillée que le jus féminin: un mélange de fève de tonka et d’épices (là encore je n’ai pas non plus senti l’encens évoqué par la marque).

Une jolie surprise au global donc, puisque je vais continuer de le porter jusqu’à la rentrée (si je ne suis pas les « saisons », j’aime quand même bien attribuer mes parfums « ponctuels » à une certaine période). Une belle intensité sur les deux parfums (dommage la tenue n’est pas exceptionnelle sur la (ma ?) peau…), plus d’originalité sur le jus masculin néanmoins. Ces parfums sont, par ailleurs, une chouette idée « cadeau couple »: les flacons, tous deux en forme de pierre taillée, s’emboîtent à la perfection et apportent ainsi une touche visuelle hyper cool !

Et vous, quel est le parfum qui a failli vous faire quitter votre fragrance de toujours ? :)

Jusqu’à la corde.

Fut un temps où ce blog était l’espace célébration de mes meilleures acquisitions. Nous y revoilà enfin !

Aujourd’hui, j’ai envie de vous reparler de ces boots qui m’ont été offertes pour Noël (cadeau que j’ai, bien évidemment, choisi moi-même, en bonne relou que je suis…).

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Tout a commencé le jour où j’ai refait le plein de robes dans mon dressing (à savoir que celles qui me restaient après mon énorme tri de l’année dernière étaient toutes très « été »…). J’avais privilégié le site MonShowroom et sa marque Clo&Se by MonShowroom qui propose toujours plein de modèles hyper chouettes à prix riquiqui (même hors soldes !). Il me semble qu’à l’époque je m’en étais tirée pour 4/5 robes pour moins de 100e. Remarquable performance.

Bref, je me suis ensuite rendue compte qu’une écharpe oversized et des gros collants en laine ne suffisaient pas pour pouvoir porter ce genre de robes en plein hiver. Il me fallait… des MOTARDES.

La quête de motardes semble s’amorcer à peu près tous les 2 ans chez moi. Au début du blog, rappelez-vous, j’étais tombée en pâmoison devant plusieurs modèles AllSaints (enfin, un seul, le « Jules », décliné en version plat, et en version talons). Et puis j’ai fini par ne plus supporter me lasser de leur bout rond (…). Voilà voilà.

J’avais dans l’idée de m’offrir une paire de Ginger de chez Zadig mais IMPOSSIBLE de les  trouver en noir, à ma taille et en bon état (oui parce que ce modèle étant sold out, il ne reste que des secondes mains, ou plutôt devrais-je dire, des seconds pieds). Et puis j’ai craqué sur le modèle Anouck de chez Eden (je vous en avais parlé dans cet article). Aussitôt vues, aussitôt commandées. Sauf qu’au moment de les enfiler, j’ai l’impression d’avoir reçu du 45. Ce modèle taille affreusement grand. Tous mes espoirs d’avoir mes motardes sous le sapin partent en fumée (info utile: je m’y suis prise le 20 décembre).

Plutôt que de les commander de nouveau dans une pointure inférieure, je me suis dit que ça pourrait être pas mal, pour une fois, de redescendre un peu des planètes Zalando, Sarenza and co et d’aller faire un tour dans une VRAIE boutique de ma ville, Minelli par exemple. Bingo, je me retrouve devant les « Niu » et c’est le coup de foudre. Enfin, pas vraiment puisque j’avoue que leur petit aspect boursouflé à l’avant m’a fait me poser quelques questions… mais au final, ce style particulier, assimilé au reste de la chaussure, finit par beaucoup me plaire (sans compter les boucles, l’effet zippé sur le rebord de la semelle <3 <3 <3).

Mi-motardes, mi-army, mi-Doc, le kiff (je sais, ça fait beaucoup de moitiés).
Je les porte d’ailleurs non stop depuis Noël et compte bien les user jusqu’à la corde !

Et vous, avez-vous trouvé votre paire de motardes parfaites ???