J’ai testé pour vous… l’épilation du maillot au laser.

Comme beaucoup d’entre vous, la question de l’épilation définitive m’a longtemps trotté dans la tête. J’ai décidé de franchir le pas en 2015 et, comme je suis arrivée à la fin des séances, l’heure est venue de partager mon expérience avec vous.

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Pour tout vous dire, je n’ai jamais eu de vrai « problème de poils »: je peux ne pas m’épiler les jambes pendant toute une saison sans que cela ne se voit (petite perte en capital douceur à signaler quand même..!), bref globalement j’ai la chance d’avoir un corps peu poilu.. A croire que tout est allé sur la tête. En revanche, certaines zones ont toujours été chez moi sujettes aux poils incarnes, le maillot particulièrement (et ce, qu’importe la méthode d’épilation: poil rasé, poil arraché… rien n’y fait j’y ai toujours droit). Or, qui dit poil incarné sur peau mate dit tache brune pigmentée dit angoisse du bikini (si toi aussi tu as fréquenté la #teamshorty..!). J’avais donc envie d’en finir une bonne fois pour toutes. Et plutôt que de vous faire tout un storytelling de la manœuvre, je vous propose de découvrir mes réponses aux questions / remarques que j’ai le plus entendues sur le sujet (l’épilation du maillot et l’épilation définitive, deux sujets qui passionnent les foules).

« L’épilation laser n’est jamais vraiment définitive… »
Techniquement, un poil détruit par le laser ne repousse pas (sauf changement hormonal, ménopause par exemple). Mais dans la pratique il est un poil plus ardu de TOUS les avoir: certains passent à travers les mailles du filet et le laser ne pourra donc pas en venir à bout. Je rappelle cependant que, dès la première séance, le poil devient déjà beaucoup moins épais. Quant aux récalcitrants de fin de parcours, ils auront de toute façon davantage l’apparence d’un duvet que d’un vrai poil.

« C’est tellement long, j’ai pas le temps ! »
La séance (pour le maillot) dure seulement dix minutes (perso, j’y allais entre midi et deux ou après 18h). En revanche, il faut prévoir une séance tous les deux mois. Comptez entre 6 et 8 séances en moyenne pour un résultat optimal… il ne vous reste plus qu’à faire le calcul (et à « organiser votre année » !).

« Il faut un sacré moment avant de pouvoir constater les premiers effets »
C’est faux. Dès la première séance, vous verrez vos poils repousser… puis tomber tous seuls (parce que grillés !), et les prochains mettront beaucoup plus de temps à refaire surface… d’où le délai de 2 mois entre deux séances.

« Le laser est interdit sur peau mate ou noire, il ne fonctionne que sur les peaux claires et les poils foncés ! »
Au risque de vous surprendre… c’est FAUX. Come on, on est en 2017 ! Encore heureusement qu’il existe des instituts capables de traiter les peaux foncées (et très bien en plus !). Pour ma part, je me suis tournée vers Forever Laser Institut (dont je vous avais déjà parlé dans cet article) qui dispose du laser Nd:YAG permettant d’épiler les peaux noires en toute sécurité. J’ai ainsi été suivie par Mélanie (de mon premier entretien médical jusqu’à ma dernière séance) qui, en plus d’avoir toujours été hyper pro, m’a vraiment rassurée tout au long de ce projet (on a aussi bien rigolé, ce qui n’était pas pour me déplaire !).

« Ça fait mal ? »
Oui (comme des claquements vifs d’élastiques sur la peau). Voilà voilà. Mais je vous rassure, j’ai survécu (et des milliers de femmes avec moi). Pour info, les aisselles et le maillot font plus mal que les jambes car il y a plus de poils au mmsur ces zones. J’ai TOUJOURS utilisé ma crème anesthésiante (appliquée 1h30 avant la  séance), absolument indispensable pour moi qui ne suis pourtant pas douillette. J’en profite pour glisser que devoir s’enrubanner de film plastique est sans doute le truc le plus chiant de tout le process lol (surtout quand vous devez le faire sur votre lieu de travail !).

« On ne peut pas épiler toutes les parties du corps au laser… »
Hé si ! On peut tout épiler, même les zones les plus sensibles (comme le visage, les aisselles, le bikini…).

« Le maillot c’est une zone difficile à traiter au laser… »
Raté, c’est en fait ce qui marche le mieux (car on est en général plus blanches du maillot que sur le reste du corps, avec des poils sombres).

« D’après la Bikini Academy, il n’existe que trois formes d’épilation du maillot… »
Non, vous faites bien le dessin que vous voulez (dans la limite du raisonnable, il faut quand même que ça reste réalisable par la thérapeute… qui n’est pas artiste plasticienne non plus).

« Je commence bientôt les séances, je vais pouvoir jeter tous mes rasoirs ! »
Pas tout de suite malheureuse ! Je te conseille d’en garder au moins un étant donné qu’il te faudra te rendre fraichement rasée (24h) à la séance pour un résultat optimal.

« J’ai peur des effets secondaires… »
On a toutes entendu parler de ces femmes qui se sont retrouvées cramées ou bien avec une pigmentation complètement différente une fois la zone traitée (le bo-nheur !). Alors, vraiment, prenez le temps de choisir le centre: c’est de loin l’étape la plus importante, surtout si comme moi vous avez une peau « typée ». Les seuls effets secondaires constatés: quelques rougeurs ou petits gonflements (répondant au doux nom de papules). Dans certains cas vous pouvez aussi vous retrouver avec de petites brûlures superficielles se manifestant par des croûtelles (poésie, encore et toujours): pas de panique, celles-ci disparaissent rapidement et sans marquer.

« Les mises en garde (soleil, prise de médicaments…), c’est du bullshit ! »
NON ! Je vous assure que j’ai douillé sévère pendant une séance suivant une prise d’antibiotiques. PRUDENCE également avec le soleil: une peau bronzée (même par autobronzant) ne pourra pas être traitée au laser (tout thérapeuthe sérieux refusera de vous prendre de toute façon). Et si vous partez en vacances pendant votre traitement laser, n’oubliez pas de SURPROTEGER la zone traitée (maillot de bain opaque + crème + idéalement parasol ou paréo… oui, rien que ça !).

« Ca coûte cher ? »
Oui. Demandez les tarifs de l’institut que vous aurez sélectionné. Certains proposent parfois des facilités de paiement, voire même carrément des promotions (mais encore une fois, soyez TRES vigilantes et ne sautez pas sur un centre pour des raisons financières !). Une machine cheap ou des praticiens mal formés pourraient en effet vous coûter biiiiiiien plus cher… Comptez aussi le prix de la crème anesthésiante que vous devrez probablement acheter plusieurs fois en pharmacie.

« Vu le prix, si c’est juste pour enlever deux trois poils, autant rien faire ! »
Dans le même esprit que « Quitte à se faire poser des extensions capillaires, autant choisir les plus longues » ou encore « Vu le prix d’une augmentation mammaire, autant mettre les plus gros implants !« … Stupide donc. Enlevez uniquement ce qui vous gêne vous en gardant à l’esprit qu’il vaut mieux enlever pas assez que trop (parce que l’épilation définitive c’est… ? c’essssst ? VOILA !). Bref, ne suivez pas « la mode » ;)

« Tu recommandes ? »
Mille fois oui ! Je remercie une nouvelle fois Forever Institut pour ma prise en charge impeccable et sa grande disponibilité (j’ai obtenu tous mes rendez-vous très facilement et sans attente à chaque fois !).

Et vous, avez-vous déjà testé des méthodes d’épilation longue durée, voire définitive ? Si non, ça vous tente ? Quelle zone feriez-vous en premier ?

C’est peut-être un détail pour vous… mais pour moi les cheveux de Miss France veulent dire beaucoup !

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Je n’ai pas regardé la cérémonie Miss France… mais lorsque j’ai découvert le visage de l’élue, j’ai poussé un « WOW » silencieux (en gros j’ai rien dit parce que le contexte ne me le permettait pas, mais je l’ai pensé très très fort).

Comme beaucoup, j’ai d’abord trouvé à Alicia Aylies une ressemblance avec Rihanna (ses traits fins, ses yeux incroyables yeux verts…) (la pauvre n’a pas fini d’entendre cette comparaison…) et puis, à bien y réfléchir, je dirais plutôt qu’elle me rappelle Romy, version DOM-TOMisée (frisée, aussi).

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Ennnnfin bref. Si je m’adresse à vous aujourd’hui ce n’est pas pour proposer un concours de sosies (dommage hein ?). Non.

En fait, je voulais partager avec vous le sentiment tout bizarre que j’ai ressenti hier matin, alors que je checkais mon feed Facebook: quel étonnant changement capillaire à seulement 24h de l’élection !

 

J’ai ressenti un petit choc quand j’ai découvert ce lissage. Pourquoi avoir modifié si soudainement ce qui représentait, à mon sens, son plus bel attribut physique (loin de moi l’idée de dire qu’elle est moins belle ainsi, c’est juste le genre de différence qui saute quand même aux yeux, plus particulièrement dans une compétition basée sur l’apparence… même chauve je pense qu’elle resterait plus douce que 99% des femmes) ?

Je me suis d’abord demandée (sur Facebook), si cette coiffure lui avait été imposée ou non. Après tout, Alicia Aylies en avait peut-être envie ? Peut-être même que c’est le genre de brushing qu’elle demande régulièrement ? Et puis j’ai regardé son Instagram perso et je me suis dit que ça n’avait pas trop l’air d’être le genre de la maison (#InspecteurGadget).

Plusieurs personnes ont ensuite crié au parlé de racisme… Pour être parfaitement sincère, ça me saoule un peu. S’il y avait vraiment un problème de ce type au sein du concours, on ne verrait jamais aucune femme de couleur parmi les finalistes… or, quid de Sonia Rolland, Corinne Coman, Cindy Fabre, Chloé Mortaud, Flora Coquerel, toutes sacrées MISS FRANCE depuis 2000 ? Ce serait un peu gros quand même, non ? Et puis, entre nous, j’ajouterais que moins on parle de race, mieux je me porte… la « pauvre » jeune fille aura malheureusement tout le temps d’expérimenter le « vrai » racisme, agressif et puant, de la fachosphère au cours de l’année à venir (on se souvient des milliers de lettres d’insultes reçues par Sonia Rolland après son élection…).

Finalement, la seule option qui me reste,
c’est la pression conformiste.

Une certaine idée du cheveu frisé qui voudrait que celui-ci fasse négligé (pour rester polie). Évidemment la communauté afro en souffre plus particulièrement (du fait d’un certain passif historique notamment). Je suis cependant intimement convaincue que ce problème dépasse la notion raciale: qu’il soit afro, blond, brun ou roux, le cheveu frisé volumineux a toujours été à l’opposé des standards de beauté classiques. Je ne compte d’ailleurs plus les témoignages de situation d’entretiens professionnels où l’on faisait comprendre à la candidate que les cheveux « tirés et plaqués » étaient de rigueur, une chevelure frisée étant évidemment trop « farfelue » pour être prise au sérieux.

C’est grave quand même. Tellement, que le sujet est d’ailleurs mis au même rang que la perception du poids chez les femmes par Dove, dans sa campagne #LoveYourCurls (après #LoveYourBody).

 

 

Alors à ceux qui m’expliquaient qu’il fallait « arrêter de polémiquer pour rien », qu’elle pourrait « retrouver ses boucles le lendemain » (faut voir dans quel état aussi, si c’est brushing obligatoire tous les jours !), je répondrai que, non, ce ne sont pas « que des cheveux ». Ce passage éclair de l’afro (maîtrisée et arrangée pour le show mais afro quand même) au brushing Saint Algue, c’est un message assez nul qui est renvoyé.

D’une part, c’est dire « bon allé, ça suffit les conneries, t’as pu porter ta touffe pendant l’élection mais maintenant que tu as le titre, il faut être présentable« . Autant dire que pour toutes les frisées (encore une fois, afro ou non), qui se réjouissaient de voir la beauté d’une miss à leur image enfin célébrée, c’est une grosse claque dans la gueule, arrivée par surprise (ou, du moins, beaucoup plus vite que prévu !).

D’autre part, ce « détail » peut également être interprété comme du « white-washing » (volonté d’atténuer, voire de faire disparaître les principales caractéristiques physiques négroïdes pour tendre vers une apparence plus « occidentalisée »). Je vous invite à faire des recherches sur le sujet si cela vous intéresse, il faudrait plus que 2-3 lignes dans un article Miss France pour expliciter. Pour ma part, j’ai envie de penser qu’il ne faut pas voir aussi « loin » mais c’est un point de vue qui demeure intéressant et respectable.

Vous l’aurez compris, j’ai hâte de retrouver notre Miss France au naturel, comme elle avait choisi de se présenter avant sa victoire… Et vous ?

PS: j’ai hésité avant de publier cet article car je milite personnellement au quotidien contre tout ce qui a trait à vouloir diviser (et toutes les pensées extrémistes). Merci de bien vouloir prendre l’intégralité de cet article en considération et non pas une petite phrase par-ci, par-là, qui, sortie de son contexte pourrait avoir un tout autre sens ;)

 

UPDATE DU 20.12.2016: Sylvie Tellier m’a répondu… mais je doute qu’elle ait lu mon article vu la teneur de son tweet.

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