Je me suis dit que ça pouvait être pas mal de revenir faire un saut « look » par ici, histoire de vous rassurer en vous disant que je m’habillais toujours. Par contre, quelques travaux d’appartement m’empêchent depuis quelques semaines (mois !) de prendre des photos dans mon dressing… ce qui explique ce petit changement d’ambiance soudain.
Je me suis dit que mon salon – au design sobre, clair et épuré – constituerait un décor parfaitement raccord avec ma tenue du jour (lol). Est-ce qu’on peut dire que le niveau de couleurs de ma déco est inversement proportionnel à celui de ma garde-robe ? Probablement.
Ceci étant dit, je suis contente de pouvoir vous présenter un de mes looks préférés du moment: col roulé, 501 et manteau noir. A chaque pièce sa petite histoire.
Ce col roulé en cachemire est vraiment une belle découverte: super bien coupé, tout doux et résistant au lavage (aucun feutrage, la texture est toujours aussi fluffy !), je ne regrette pas du tout mon achat ! En plus ce gris clair me change de mon éternel combo « noir et blanc » de l’hiver ;)
Ce Levis est mon dernier en date (oui car j’en ai récemment acheté une petite tripotée…). J’ai d’ailleurs mis un moment avant de comprendre comment les choisir. J’étais incapable de trouver un 501 à la fois moulant ET refermable. Et je vais vous dire pourquoi: parce que ça n’existe PAS ! La fermeture du dernier (voire parfois des 3 derniers) bouton(s) est (quasi) impossible à l’essayage d’un 501 à sa taille (enfin, pour ma part, je dois prendre une taille au-dessus par rapport à mes Levis habituels, soit un W26 au lieu d’un W25). Mais c’est normal. Et ça s’arrange avec le temps. Ma technique ?faire des squats avec. Cinq grandes flexions suffisent pour complètement détendre la taille et enfin parvenir à fermer l’affaire. On évite quand même de faire ça en boutique: d’une c’est la honte, de deux, si le jean est véritablement trop petit, vous avez une probabilité non négligeable de le faire craquer. Bref, pour le coup, celui que je porte aujourd’hui est deux tailles au-dessus (soit un W27) et il a un petit effet loose assez sympatoche associé à ce genre de haut un poil « strict ».
Enfin, le manteau… Il m’a fallu une bonne semaine de recherche pour le trouver ! Et finalement, il correspond exactement à ce que je voulais ! Noir, pas trop long (j’ai déjà ce qu’il faut dans le rayon oversized…) avec une belle coupe (plutôt cintrée): je l’ai déniché chez la marque française Trench and Coat (dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’alors…). Seul point négatif: il n’est pas super méga chaud donc à oublier par temps de très grand froid mais il fait très bien l’affaire pour l’instant.
Pull col roulé La Redoute – Jean 501 (à choper en friperie !) – Pardessus « Arbre » Trench and Coat – Bottines et sac Zara – Ceinture western Mango – Lipstick MAC Liauid Matte « Fashion Legacy »
A l’heure qu’il est, les plus énervées d’entre vous font sans doute la queue devant le H&M le plus proche pour pouvoir décrocher une des pièces Kenzo (j’espère juste que vous avez bien vérifié les magasins revendeurs, ce serait idiot…). Vraiment, les collabs H&M c’est un sacré truc d’énervé… auquel J’ADORE participer. Surtout depuis que j’ai été upgradée au rang d’invité « VIP » (tout est relatif), ce qui me permet d’avoir accès aux préventes. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup: je me revois en 2013, à faire la queue dans un froid glacial dès 6h45 du matin, avec mon amie Bianca, dans l’espoir de pouvoir shopper une des pièces phares de la collection Isabel Marant. Échec intergalactique. La plupart des articles s’étaient déjà volatilisés.
Cette année, INNOVATION donc. Je suis invitée par le magazine Boléro à découvrir la collection en avant-première la veille du lancement officiel, afin de pouvoir faire mon shopping « tranquillou » et siroter une coupette entre deux hors d’œuvre. Je me réjouis tout d’abord de l’invitation, puis je réalise que, finalement, Kenzo c’est pas forcément ma tasse de thé. Enfin si, mais pas mon thé préféré quoi. Du coup le jour de la pré-vente, j’hésite un peu à y aller, surtout que je découvre que la « soirée » commence à 17h (QUI sont ces gens qui peuvent assister à des soirées à 17h ?). Et puis finalement à 17h45 je me décide à partir du taf et à aller y jeter un œil… à partir de là TOUT s’accélère.
A peine entrée, je me rends compte que le flagship de Genève a mis le paquet niveau ambiance (dj tout ça tout ça) et, surtout, que même pour une vente VIP, ça va être la guerre. J’avoue m’être tout de suite prise au jeu (alors qu’a priori le seul truc qui me branchait, c’était le t-shirt tout simple « Kenzo Jungle » et qu’il en restait plein). Mais il faut croire que je me suis laissée prendre par l’atmosphère toute particulière de ce genre d’événement: une sorte de chasse au trésor, un poil violente, où chaque personne croisée est une menace potentielle (mais aussi votre meilleure amie, surtout lorsque celle-ci s’apprête à rendre un article trop grand / petit, justement à votre taille à vous !) et où, à tout moment, un bonus peut surgir (= quand le vendeur remet en rayon une pièce que l’on pensait portée disparue à tout jamais). Tout cela est vraiment très riche sociologiquement parlant:
Les photographes: j’en ai vu passer la soirée à shooter les petits-fours.
Phrase fétiche: « Une photo ?»
Les reines du bénéf’: souvent plus âgées que la moyenne, ces personnes n’ont visiblement pas une grande affinité avec la marque en termes de style… ce qui ne les empêche pas de se déplacer avec quatre shopping bags remplis à mort. Finissent souvent la soirée sur eBay.
Phrase fétiche: « Je cherche la pièce la plus chère s’il vous plaît !»
Les frénétiques: si vous tenez à vos doigts, évitez de scruter les mêmes portants que ces individus. Nous avons là des professionnelles du claquage de cintres.
Phrase fétiche: « P***** fait ch**** ! » ou « YESSSSSSS ! », c’est selon.
Les vendeurs: la team H&M est, je dois bien le dire, à chaque fois exceptionnelle ! Je suis toujours impressionnée de voir ces gens garder leur sang froid dans ce genre de situations surréalistes. En plus d’être disponibles, ils sont efficaces: on m’a demandé 10 fois si j’avais besoin d’aide… 10x j’ai répondu « non », convaincue que ma taille était partie… finalement j’ai osé poser la question… et on m’a trouvé l’article en question ! #magiciens ?
Phrase fétiche: « Vous vous en sortez ?»
Les époux seuls: eux, on les reconnaît de loin. Ils ne bougent généralement pas d’un centimètre de la soirée mais arrivent quand même à remplir leur shopping bag. La technique: s’accaparer un vendeur et faire défiler l’écran d’iPhone (#truestory).
Phrase fétiche: « Alors elle veut ça, ça, ça, ça…»
Les gens normaux: posent les questions que tout le monde a honte de rendre publiques, attendrissants.
Phrase fétiche: « Ca fait pas un peu pyjama ? » ou « C’est quand même très coloré… » (souvent complétée par une voix tierce assurée « Ah bah c’est très Kenzo hein ! »)
Les ultra: connaissent la marque par coeur, parlent comme s’ils étaient cousins avec M. Takada. S’appellent probablement Kenzo.
Phrase fétiche: « C’est bien mais ça vaut pas la collection printemps – été 2001… »
Les blogueuses mode: souvent en troupe pour pouvoir faire des selfies de groupe (en portant toute la même robe, c’est plus stylé !) (#truestory).
Phrase fétiche: « Il / elle / ça te va trooooop troooop bien ! » ou « Dis-moi hein si tu le prends pas !»
Les duos fusionnels:l’esclave la mère enchaîne les allers-retours en rayon, missionnée par sa fille depuis les cabines (#truestory).
Phrase fétiche: « Je te jure qu’il n’y est plus, j’ai vérifié 17 fois»
Les gens à l’ouest: arrivés en retard, découvrent la collection sur le tas, chopent ce qui passent, trouvent parfois la bonne taille… vous l’aurez compris, cette partie est autobiographique.
Phrase fétiche: « C’est moi ou tout est déjà parti ?»
Voilà voilà. Au final, on porte pas tous le même maillot mais on a la même passion <3 (et on est tous facilement reconnaissables à l’énorme sac Kenzo vert et rose fluo d’un mètre de long que l’on se trimballe tous sur l’épaule une fois sortis du magasin).
Pour ma part, je repars donc avec deux t-shirts, un sweat…
Et cette superbe robe dont on a déjà beaucoup parlé avant la sortie officielle…
Vous l’avez peut-être déjà vue sur mon compte Instagram ou Facebook ;)
Une photo publiée par Priscilla Rossi (@mercredieblog) le
Elle me plaît beaucoup, je me demande si je la porterai vraiment, je me donne encore quelques jours pour réfléchir..!
Sachez que les pièces (et en particulier les plus extravagantes) sont extrêmement qualitatives (tissus lourds, broderies soignées… bref un vrai plaisir pour tous les sens), en plus d’être esthétiquement réussies ;)