Je n’ose même plus revenir sur le sujet tant la mission fut (et est toujours) complexe… Je veux bien sûr parler de mon (supposé) déménagement ! Après plus de six mois de recherche, je ne peux qu’admettre qu’il est devenu extrêmement compliqué de se loger à Genève. Entre les « faux-départs » (= « C’est bon, vous avez l’appartement !« , puis 10 jours plus tard « Finalement il ne vous est pas attribué« ) et les confinements successifs, j’ai vraiment pas mal été dans les cartons, le tri et l’optimisation des espaces (et des choses en général) au cours de cette année 2020.
Nous sommes tous, en tout cas je l’imagine, plus ou moins entourées de choses qui nous encombrent, dont nous n’avons pas ou peu l’utilité… et ces petites (grosses ?) sessions rangement ont apporté son lot de révélations (vous le verrez, rien de révolutionnaire non plus, mais de quoi faire un petit article ici). Voici donc une mini liste de toutes les choses que j’ai appris à réutiliser (ou simplement mieux utiliser) chez moi – après relecture, je me rends compte que quasiment tout est relié à la sappe, j’espère que vous ne m’en voudrez pas ;)
Les boutons de remplacement
Vous souvenez-vous du sketch de Gad Elmaleh, celui avec le fameux « plat dans l’entrée » ? Celui dans lequel on balance pièces de monnaie (souvent en devises de pays dans lesquels on ne se rendra plus jamais…), clefs anciennes, boutons de chemises et autres éléments orphelins… bref tous ces trucs qui s’accumulent et que l’on « n’ose » pas trop jeter, car « ON NE SAIT JAMAIS » ? Attention SCOOP : en fait, ON SAIT. Il y a environ 0,1% de chance que l’on se resserve de ces trucs. Revenons ainsi sur les fameux boutons… Accrochés à nos vêtements neufs, ces petits sachets sont sensés nous rassurer, nous laisser penser qu’il y aura toujours une solution pour rattraper une perte… Guess what ? A part pour les manteaux d’hiver (que je déboutonne plusieurs fois dans la journée et que je pousse souvent au bout de leur limite avec mille couches de laine en dessous…), je n’ai JAMAIS perdu un bouton sur mes vêtements. Chouette, me direz-vous. Oui, sauf que, du coup, je me retrouve avec une collection entière de « boutons en rab », stockés plus ou moins n’importe comment. Et, la meilleure c’est que je sais pertinemment qu’il me sera impossible de retrouver un bouton spécifique le jour où j’en aurai besoin…
Bref, solution toute simple pour éviter que ça traîne : coudre directement ces pièces en trop sur la fringue en question (pas « sur » genre « sur la poitrine pour que tout le monde constate mon niveau de prévoyance », NON, « sur » une étiquette intérieure bien sûr !). Clairement, je n’ai pas inventé l’eau tiède sur ce coup, mais comme c’est en passe de changer ma vie et mon dressing, je n’ai pas pu m’empêcher de partager.
Les plaids par milliers
Autre truc bien encombrant : mes cent cinquante mille plaids et couvertures. Fut un temps (pas si lointain), où mon mari et moi voyagions régulièrement avec nos jobs respectifs, nous étions donc amenées à prendre très souvent l’avion. Et comme je suis une chacal, j’embarquais souvent les plaids de bord avec moi (c’est sûrement illégal, les haters pourront me balancer aux autorités compétentes). On peut ceci dit parler de chacal frileuse dans ce contexte. Ces petites couvertures servaient finalement à protéger les paniers, canapés ou banquettes de voiture des pattes (et de la bave ?) d’Harlem… C’est d’ailleurs ce qui m’a fait penser à les apporter aux sans-abris de mon quartier, afin qu’eux et leurs chiens soient un tout petit peu mieux protégés du froid. Voilà qui est bien plus utile qu’une montagne de couvertures dans mon placard.
Les échantillons cosmétiques
Entre les parfums, les cosmétiques, les capillaires, les produits bébés, ceux que j’achète, ceux que les marques ajoutent automatiquement avec les commandes, ceux que je reçois dans le cadre de collaborations… la quantité de miniatures que j’ai acquise avec le temps est assez hallucinante. Le pire étant pour les fragrances puisque, sans surprise, les trois quart d’entre elles ne me conviennent (normal dans la mesure où je ne les ai pas choisies…). Alors, quoi en faire ? Si, comme moi, vous ne savez plus quoi en faire, commencez par trier les échantillons que vous serez susceptibles d’utiliser (parce que vous savez que vous aimez ce parfum, vous utilisez déjà le produit « taille normale », vous avez toujours eu envie de tester ce produit…), de ceux qui ne vous correspondent aucunement.
Avec le premier lot, réaliser des petites pochettes spéciales « voyage » dans lesquelles on n’aura plus qu’à piocher avant de partir en weekend, plutôt que d’embarquer toute sa salle de bains full size ! Idem pour les parfums, je ne me prive plus d’avoir un ou deux mini flacons de mes favoris dans mon sac-à-main, pour quand je pue. Où, plus sérieusement, quand j’ai envie d’un peu de vavavoom ;)
Le second lot, quant à lui, servira à faire plaisir ! Tatie Monique adore Guerlain ? Faites-lui une petite sélection sur-mesure avec tous les échantillons de la marque, tous formats confondus ! Votre meilleure amie angoisse à l’idée d’avoir ses premières rides ? Préparez-lui une petite routine miniature « découverte » ! Vous comptez offrir un bel accessoire mode à Beau Papa ? Complétez votre cadeau avec une miniature de parfum à son goût ! L’idée n’est pas de voir ces petits ajouts comme les « cadeaux du siècle », mais plus comme cette petite attention fera forcément plaisir. Idem, si vous vendez sur Vinted, ça peut être sympa d’associer l’article acheté à une miniature qui ira bien avec.
Les papiers de soie
J’ai l’impression que les enseignes et marques en mettent de plus en plus dans leurs emballages, pas vous ? Si, avant, j’avais le réflexe de les jeter sans trop réfléchir, je les replie désormais soigneusement dans un petit tiroir et veille à les réutiliser, quand je fais des cadeaux par exemple. Encore un mini truc qui peut faire la différence :)
Les tote bags en tissu
Là encore, je me suis laissée envahir par ces trucs. Alors, non, je ne vais pas vous dire que vous pouvez les utiliser pour faire vos courses (lol), d’autant plus que, selon la taille du sac, cela n’est pas forcément possible. En revanche, j’essaye quand même de m’en servir intelligemment : j’utilise les plus gros pour réunir les vêtements que je dépose en benne de dons/recyclage (comme ça, même le contenant sera réutilisé), les moyens pour regrouper les petites pièces qui ont tendance à aller dans tous les sens (par exemple mes chaussettes fines) et les plus petits pour protéger les envois de petits bijoux ou d’accessoires sur Vinted.
Voilà, voilà, c’était tout pour aujourd’hui. Vous avez le droit de m’appeler Einstein, mais pas obligé. Et vous, des petites astuces du quotidien pour ranger, trier, réutiliser efficacement ?