Tenue on ne peut plus banale aujourd’hui (et preuve que si vous cherchez un look excentrique de période pré-fashion week, vous vous êtes trompées de chemin !).
« Trop court »… pour une fois je ne parle pas de mes cheveux.
En fait, j’avais juste envie de partager un de mes looks préférés, idéal pour les journées ensoleillées et mes petites virées au bord du lac (on se croisera sûrement à La Terrasse, au Bain des Pâquis ou encore aux abords de la Perle du lac, mes futurs QG d’été).
Ce short traînait dans mon armoire depuis bon nombre d’années, à l’étage « un jour peut-être », entre un jogging peau de pêche et un crop top à plumes.
J’ai pourtant toujours bien aimé les mini shorts (j’ai d’ailleurs plusieurs 501 découpés que vous avez pu voir par-ci (si vous saviez comme je regrette d’avoir vendu cette chemise…), par-là (je ne me reconnais pas sur ces photos, est-ce grave ?)… mais le petit modèle noir que je vous présente aujourd’hui ne m’attirait pas (plus) vraiment.
Le 501 ou comment bomber n’importe quel fessier plat
Je porte de moins en moins de poum poum… Je ne sais pas si c’est dû au fait que je prenne de l’âge, que mes gambettes ne soient plus aussi parfaites qu’à mes 18 ans (j’ai fait mon entrée au club des varicosités), que ce genre de tenue ne soit pas des plus appropriées pour aller bosser ou que je ne sois, tout simplement, plus aussi à l’aise qu’avant. Fût un temps où je montrais mes jambes en permanence (coucou c’est moi, la fille aux jambes nues en plein hiver !!), je me prenais moins la tête.
Je ne dois sans doute pas être la seule à tergiverser sur la longueur règlementaire du short. Ma logique voudrait que celle-ci soit inversement proportionnelle à l’âge et à la profondeur du décolleté, histoire de rester dans ma « zone de confort ». Pour autant, je ne prétends pas détenir la vérité ultime, je ne jugerai pas et je n’enverrai pas au bûcher les filles qui ne me suivront pas dans ce raisonnement…
Ce print est génial
L’environnement joue lui aussi un rôle prédominent. Jamais je ne serais sortie habillée comme ça à l’époque où j’habitais à Paris par exemple (et je dois bien avouer que je trouve ça malheureux): d’abord, parce que je n’aurais pas la foi/patience de rester aimable avec tous les relous des trottoirs, ensuite, parce que l’idée d’avoir autant de surface de peau en contact avec un strapontin de la RATP me pétrifie (mon côté Monk, ça faisait longtemps).
Bref, j’ai l’impression que je m’égare sur 3km pour dire un truc tout con: ce weekend, et contre toute attente, j’ai ressorti ce mini short, je l’ai même associé à un maxi décolleté (dans le dos, ouais, mais décolleté quand même !) et j’ai aimé ça. My name is Priscilla R. and I approve this Summer outfit.
Short ? – Body Asos – Ceinture « Elbe » Isabel Marant – Claquettes Dune (similaires ici, ici (en plus jusqu’au 16/06 chez Missguided, vous avez -30% sur les chaussures avec le code LEPIED30 !) et ici) – Sac trio Céline – Collier Boutique Minimaliste
Et parce que vous n’alliez pas vous en sortir aussi facilement…
C’EST VRAI, j’avais dit que j’arrêtais. Que j’arrêtais TOUT et que je laisserai mon châtain naturel et mes pointes éclaircies par le soleil reprendre leurs droits. Il semblerait qu’en réalité ce ne soit pas si facile… Les colorations et moi, c’est une grande histoire, une histoire sans fin même…
Sus à la fibre capillaiiiiiiiiiiire !!!
Plusieurs fois, j’ai succombé aux sirènes du rouge, avec plus ou moins de succès à chaque fois: résultat trop discret ici, tenue éphémère par là… il n’y avait bien que ce coup là qui fut plutôt réussi.
Et puis ces envies de « rouge » se sont un peu calmées, mais j’avais toujours envie de foncer mes cheveux (je trouve que mon châtain clair estival ne met pas vraiment mon teint en valeur…). J’ai ainsi testé le « chocolat / mousse absolue » de L’Oréal. J’avais adoré le résultat… et j’aime toujours autant d’ailleurs. Tellement que je balance une petite photo souvenir tiens, c’est cadeau:
Évidemment, mes cheveux ont pris cher à chaque fois… pas immédiatement (sur le coup, et jusqu’à une dizaine de jours après la coloration, je ne remarquais pas trop de différence) mais un mois passé et la casse était bel et bien là, bien installée. Bien sûr, j’ai redoublé de soins et j’ai sauvé la masse mais tout ça pour dire que mes cheveux n’en sont jamais vraiment sortis indemnes. Du coup j’ai voulu me la jouer naturelle en testant le henné, celui de Lush précisément. Résultat peu concluants, quand on compare la « pénibilité » de préparation, d’application et le temps de pause monstrueux avec l’intensité et la longévité du résultat. Alors, j’ai fait une dernière tentative avec les colorations Bigen, une coloration en poudre, à l’ancienne. Je crois que c’est avec elle que j’ai obtenu les meilleurs résultats ! La coloration a bien tenu plusieurs semaines: ça peut vous paraître peu mais pour moi c’est énorme !
Et depuis ? Depuis, plus rien.L’emmerdement absolu Le calme plat. Et ça ne pouvait plus durer !
J’avais, depuis plusieurs années déjà, envie de tester les colorations semi-permanentes Manic Panic, mi-goth mi-vegan ! J’entends par là que ces produits se trouvent généralement dans les boutiques underground de métalleux punk et qu’elles ont l’honneur de refuser toute souffrance sur les animaux (pas de test, pas de substances…): « Manic Panic is tested on celebrities, not animals« . Love it !
Réputées pour leur « douceur », ces colorations sont sans PPD (anti allergie), sans ammoniaque, sans péroxide et ont aussi une action hydratante sur les cheveux ! Et, en plus de ça, les résultats sont très souvent ultra intenses, sans forcément nécessiter de décoloration… Que demander de plus ! J’ai donc « craqué » cet été à New York, puisque Manic Panic était proposé dans quasiment tous les shops coiffure… J’ai pris deux pots du coloris « Vampire Red » en mode « Pourquoi pas…« et quand je vois le résultat aujourd’hui, je me demande pourquoi j’ai attendu autant de temps !
Niveau application, c’est méga simple ! Un seul pot a suffit pour toute ma touffe !
J’ai déversé son contenu dans un bol à coloration et j’ai appliqué la crème/pâte, très facilement, mèche par mèche avec un pinceau pour coloration. J’ai ensuite laissé poser 4h (plus vous laissez poser longtemps et plus le résultat est intense), sous un sac plastique et un turban en éponge (#GrosseClasse, j’annonce).
Au moment du rinçage, c’est un peu comme si on égorgeait un animal dans la baignoire la panique à bord. Tellement FOU que j’avais envie de prendre une photo pour vous montrer, mais comprenez que ma position n’était pas des plus idéales pour mettre en œuvre cette inspiration soudaine.
Les instructions disent de rincer jusqu’à ce que l’eau soit claire mais j’avoue qu’après 25min la tête en bas, j’ai lâché l’affaire, l’eau étant toujours aussi rouge et saturée de couleur (un vrai remake de Carrie). J’ai fini par éponger mes cheveux avec une serviette foncée (prévoyez toujours LA serviette à niquer lorsque vous vous colorez les cheveux de cette couleur, car elle dégorgera à chaque shampoing… ça peut être pas mal aussi de protéger votre linge de lit s’il est clair les premiers jours !).
J’ai ensuite suivi ma routine habituelle (produits + séchage au diffuseur) et voici le résultat que j’ai obtenu (désolée pour la lumière, il faisait déjà nuit !):
Une photo publiée par Priscilla Rossi (@mercredieblog) le
Rendu après un premier shampoing (avec beauuuuuucoup de coloration qui a dégorgé sous la douche)… j’ai l’impression que c’est toujours aussi cool:
Faites pas gaffe, j’ai pas fait mes sourcils…
Globalement, je suis donc méga contente.
Ce que je trouve génial c’est que la couleur est assez « soft » en intérieur mais dès que l’on se trouve dehors, c’est un peu comme si le soleil mettait le feu à ma chevelure (LOL, imaginez le pestacle !), le rouge devient SUPRA POP !
Niveau « santé », mes cheveux sont inchangés et à en croire la composition et les différents avis lus au sujet de la gamme, je doute qu’ils s’abîment avec le temps à cause de la coloration… :)
Deux mises en garde cependant.
1. Surtout, SURTOUT, mettez des gants. Des gants non troués (je me suis retrouvée avec trois doigts rouges fluo pendant 2 jours parce que j’avais utilisé les gants d’une ancienne coloration).
2. Faites gaffe au cuir chevelu et au pourtour de votre tête (prévoyez la vaseline !). Perso, je suis remontée trop haut pendant l’application, je me suis retrouvée avec le cuir chevelu rouge pendant plus d’une semaine (le temps que je me relave les cheveux quoi !).
Et, la question qui tue: où trouver les colorations Manic Panic ? Franchement, c’est un peu au petit bonheur la chance… Je sais que l’on peut tomber dessus dans les boutiques alternatives/punk de certaines villes mais j’imagine que tout le monde ici ne les fréquente pas forcément assidument ! Il vous reste alors l’alternative web (sur ce site, par exemple, ou bien sur Amazon !).
Et vous, connaissez-vous Manic Panic ? Avez-vous déjà testé ?
Update un mois et demi après avoir fait ma coloration Manic Panic: bien que ma baignoire soit rouge sang à chaque shampoing, ma couleur n’en est pas moins toujours présente ! Un poil moins vive qu’au début, mais là quand même, un véritable exploit (j’ai lavé mes cheveux environ 5 fois depuis, avec plusieurs masques et bains d’huiles !) :)