Et si la beauté de ma peau dépendait de mon alimentation ?

Salut les kids,

Vous l’aurez compris, il est devenu impossible pour moi de parler skincare ici sans évoquer l’acné, ce (mon ?) mal du siècle. Sauf qu’à l’heure où je vous parle, j’ai l’impression d’avoir ENFIN atteint le bout du tunnel. My skin is finally clear now, the spots are gone. Et ça mérite bien une petite pause musicale.

Look straight ahead, there’s nothing but clear skin.

Ça commençait vraiment à me faire du souci ces histoires… C’est pas comme si je me mariais dans trois mois (allé ça y est je suis à deux doigts de balancer la date !).

« Mais, dis donc, t’étais pas sensée t’être débarrassée de tes boutons et de tes cicatrices il y a quelques mois avec Nadia ?« , me diront celles qui suivent direz-vous. Ben si… je croyais ! Sauf que j’ai connu une « rechute » de ouf environ 3 semaines après mon dernier traitement. Je me suis retrouvée avec une armada de microkystes partout sur le visage. Pour info, c’est arrivé dès le lendemain d’une grosse soirée pendant laquelle j’ai transpiré dansé non stop toute la nuit. C’était aussi la première fois depuis des mois que je portais autant de maquillage (j’avais sorti la totale: contouring / strobing / fond de teint / poudre, bref je ne sais pas ce qui m’a pris, un vrai tuto de youtubeuse beauté à moi toute seule). Et, visiblement le cocktail makeup lourd + sueur ne m’a pas réussi. Dois-je préciser que je ne m’étais pas non plus démaquillée avec ma sacrosainte Clarisonic ? …

Toutes les imperfections sont restées un bon mois sur mon visage et, évidemment, elles m’ont laissé un petit souvenir avant de partir: plein de taches.

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C’est à peu près au même moment que je me suis résolue à consulter une nutritionniste / naturopathe. Pas vraiment pour mes problèmes de peau à la base, plutôt pour discuter d’autres symptômes qui, mis bout-à-bout, me pourrissaient la vie, et qui n’avaient jamais pu être soignés par le biais de la médecine « traditionnelle ». Je souffrais par exemple depuis plusieurs mois d’une fatigue extrême (pas genre juste le coup de mou qu’on a tous quand on est un peu surmenés, non non… je parle d’une léthargie quasi chronique: au réveil, dans les transports, avant, pendant et après les repas, après le sport, avant d’aller au lit, la semaine, les weekends… bref j’avais TOUJOURS envie de dormir, parfois même je m’endormais au travail, #NICKEL), mes cheveux étaient devenus très fragiles (même avant ma décoloration), j’avais de l’acné sur le visage mais également sur la poitrine et le dos (alors que JAMAIS de ma vie ça ne m’était arrivé…), mes règles étaient particulièrement douloureuses, j’avais des épisodes de vertiges et j’en passe…

Après avoir effectué un bilan sanguin auprès d’un laboratoire spécialisé, j’ai découvert que je souffrais de pas mal d’intolérances alimentaires (une vingtaine, pour tout vous dire). Parmi celles-ci, des aliments dont je me fiche un peu dans la mesure où je ne les consomme quasiment jamais tels que le kiwi, la pomme, la dinde ou encore la farine de graine de guar (je sais même pas ce que c’est LOL). Intolérance un peu plus vénère par contre pour les œufs, les produits au lait de vache et le poulet (j’ai failli faire un arrêt cardiaque quand j’ai vu ça). Et, pour couronner le tout, banane, vanille et gluten (= blé, orge, seigle, avoine, épeautre) sont tous dans le rouge.

Sachant que mon petit plaisir du soir (comprenez, de TOUS les soirs) était de m’enfiler un Cornetto vanille, autant vous dire que j’ai commencé à comprendre pourquoi je passais des sales nuits et que j’avais du mal à me lever le matin…

Alors bon, on n’est pas la pour parler de ce qui se trouve désormais dans mon assiette (plus grand chose ! non je rigole je m’en sors très bien avec des produits de substitution en fait, je m’autorise même un petit écart de temps en temps), mais tout ça pour dire que je suis maintenant convaincue du lien entre ce que je mange et mon bien-être (je veux parler de l’état de ma peau en passant par la qualité de mes ongles ou encore de mon sommeil). Cela va paraitre très bête et évident pour certaines d’entre vous… mais jusqu’à présent je n’y croyais pas (et j’avais toujours mangé à peu près tout et n’importe quoi). Pour moi ces « histoire de gluten » c’était surtout un gros trip de bobos et toute la tendance autour me révulsait. Et pourtant aujourd’hui, après trois semaines de nouveau régime alimentaire, je « revis »: j’ai de nouveau la pêche (= je ne baille plus toutes les 5 minutes), j’ai retrouvé un joli grain de peau lisse et velouté et même un bon transit (voilà voilà).

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Comme je suis un peu debile kamikaze, l’autre jour je me suis fait une fondue avec des amis (est-ce qu’on est bon niveau produits laitiers et gluten ? oui je crois qu’on est pas mal du tout !) genre « juste pour voir »… Comment vous dire… j’ai compris dès le lendemain que la nutritionniste avait raison. Et, tout compte fait, Nadia aussi lorsqu’elle m’expliquait qu’avant de soigner l’acné il fallait en soigner la cause: à l’époque, persuadée que je n’avais aucun problème et que je pouvais manger n’importe quoi, nous ne nous étions pas vraiment attardées sur ce point. Shame on me !

L’autre jour j’ai lu ça sur un blog: « L’acné n’est pas une maladie, mais un symptôme ». Je trouve cette nouvelle approche parfaitement révolutionnaire… et je suis sûre qu’elle est vraie. Pour tout vous dire, j’ai jeté tout ce que j’avais de « spécial acné » dans ma salle de bain et je ne vois que des améliorations ! Rendez-vous dans un prochain article pour découvrir ma routine skincare qui vient compléter mon nouveau régime alimentaire ;)