Ma nouvelle vie complémentée.

Je sais pas vous, mais moi j’avais (presque) oublié que j’avais un blog. Du moins, jusqu’à hier : en postant ça sur Instagram, je me suis dit qu’il me fallait finalement un peu d’espace pour élaborer un peu mes pensées… AND THAT’S WHY I’M BACK.

Allons droit au but : j’ai chopé la fièvre des compléments alimentaires.

On en est là.

Tout ça malgré mon lourd passif (de l’échec) : quelques semaines avant de « partir en confinement » en France (is this the new « partir en vacances » ?), j’avais fait un peu de tri dans mon placard à épices. Il faut savoir que je n’épice jamais rien… ce placard sert essentiellement de stockage, notamment pour des flacons de gélules en tous genres (levure de bière, booster de croissance pour les cheveux, vitamines de grossesse, traitements divers aux plantes…). Attention, je vous vois venir « Ouais tu nous as toujours dit que tu ne prenais rien !« . C’est bien ça le problème : j’ai plusieurs fois voulu m’y mettre… mais au final j’ai toujours laissé moisir les produits :) Il m’a suffit d’un truc pour m’en rendre compte : confronter l’état (quasi plein) de chacune de ces petites boîtes aux dates de péremption de chacune (passée de plusieurs années, souvent). MAIS À QUOI ÇA SERT CE GENRE DE COMPORTEMENT ? La meuf n’a aucune volonté et a donc tout jeté à la poubelle en se disant « plus jamais ça, c’est pas pour toi« .

SAUF QUE ME REVOILÀ, avec des gélules et poudres en folie comme nouvelle passion.

J’ose vous en parler aujourd’hui car, après plus de deux mois et demi strictement confinée, j’ai développé plein de nouvelles habitudes (je vous en avais d’ailleurs parlé dans un IG Live) : on dit souvent qu’il « suffit de » 30 jours pour adopter un nouveau comportement, une nouvelle « routine », il faut croire que ça a marché pour moi pour plein de choses différentes. A titre d’exemple, j’ai drastiquement diminué ma consommation de fringues (ET JE PARLE MÊME DES E-SHOPS… MÊME DE VINTED). Pour tout vous dire, je suis partie de Genève avec cinq t-shirts, deux pulls, une chemise, trois pantalons, un jogging, une paire de baskets et des tongs : autant vous dire que vestimentairement parlant, je tourne en rond depuis longtemps. C’est pas trop instagrammable, but who cares ? Certes j’ai été tentée d’acheter plein de trucs au début, mais ça a fini par complètement « me passer »… Dans un tout autre contexte, j’ai également arrêté de bosser sur le canapé ou mon lit et ENFIN adopté (accepté de travailler sur ?) un véritable espace de travail (à savoir un bureau et une chaise). Ça me faisait chier au début, et puis c’est devenu ma façon de faire, en me forçant un peu et sur une période conséquente… Je ne vais pas vous dresser la liste mais tout ça pour dire que quand on est « contraints » de changer certaines choses sur une moyenne/longue durée, ça peut facilement et naturellement devenir une nouvelle habitude.

C’est donc ce qu’il s’est passé avec les gélules « French Glow » de Aime Skincare. Alors que je commençais à sincèrement me languir de n’avoir aucun de mes produits skincare préférés avec moi (après deux mois quand même !), j’ai cédé et finalement passé une commande Sephora (incluant notamment l’incroyable lotion « Glow Tonic » Pixi, qui a métamorphosé ma peau en quelques jours et que je vous recommande chaudement !), incorporant ainsi les fameuses gélules, pour test.

Branding

Je ne vais pas vous mentir, je me suis laissée convaincre à 100% par l’esthétique positive et sophistiquée de la marque, de ses models et de ses packagings (ok, et un peu aussi les retours positifs des consommatrices !). C’est d’ailleurs ce détail complètement superficiel qui continue de me motiver chaque matin à ouvrir la boîte et avaler mes petites capsules. C’est bien la première fois que je viens à bout d’un flacon de compléments alimentaires, le tout sans jamais rater aucun de mes rendez-vous matinaux. Pourtant le goût n’a rien d’extraordinaire (ça s’avale très classiquement avec de l’eau), et je n’ai pas eu de résultats flagrants du jour au lendemain… mais la répétition chaque matin a rendu le rituel incontournable. Résultat : aujourd’hui, j’ai clairement envie de continuer à « prendre soin de moi de l’intérieur ».

Contexte de fou

La période pour le moins anxiogène dans lequel nous vivons depuis mars m’a aussi permis de réaliser que j’avais plutôt intérêt à mettre toutes les chances de mon côté (et là je ne vous parle pas de glowy skin et cheveux longs). Je n’irai pas jusqu’à dire « survivre », mais j’avoue que j’ai eu des pensées survivalistes à un moment donné. Ne me jugez pas ahaha ! Concrètement, n’ayant pas une hygiène de vie des plus saines (je ne fais pas attention à ce que je mange, j’ingère énormément de sucre, je ne bois jamais d’eau, je ne fais plus aucun sport…), je me suis dit que ce serait sûrement une des solutions les plus faciles pour essayer de me reprendre en main… Bien entendu, tout en sachant que ça ne changera pas ma vie non plus (mais autant commencer quelque part et par un truc que je sais que j’ai réussi à tenir sur la longueur !).

Déformation professionnelle

Il y a quelques années, alors que je bossais pour une grosse marque food, je me retrouvais à étudier la tendance des probiotiques, microbiotes sains et autres « health from the gut ». Spéciale dédicace à nos intestins, nos deuxièmes cerveaux. De là, j’avais pu découvrir plusieurs marques hyper « léchées » telles que WelleCo d’Elle MacPherson (y’a pire comme ambassadrice) ou encore The Nue Co.

J’étais très attirée par le côté majestueux des flacons, qui annonçaient apporter 150 millions de bonnes bactéries à notre flore, le tout à un prix forcément lui aussi ultra luxe (plus de 100 balles les flacons). Je m’étais retenue d’acheter car je savais déjà que je n’aurai aucune discipline et que je risquais surtout de balancer mon argent dans les airs.

Plus récemment, je me suis retrouvée à carrément bosser sur le sujet, cette fois-ci pour une marque très connue de compléments alimentaires. Bien entendu, j’avais établi un petit benchmark « inspiration » du marché (en comptant par exemple les nouveaux venus d’Instagram… attention, énormément de m***** !). Et là, ça m’a comme qui dirait re-chauffée.

Suprême influence

Vint alors le coup de grâce – que je me suis permise de partager avec vous sur Facebook : la « Personal Vitamin & Supplement Routine » de Naomi Campbell les gars, rien que ça ! Attention, si vous ne l’avez pas vue, ATTENTION, vous n’êtes PAS prêtes…

Cette vidéo m’a travaillée pendant plusieurs jours (quitte à en parler à mon mari alors que j’imagine parfaitement à quel point il en a rien à foutre de Naomi Campbell… enfin dans une certaine mesure) : je suis passée de « WTF Naomi est folle » (même si je suis fan puissance 10000) à « ELLE A TROP RAISON, I NEED TO KEEP MY IMMUNE STRONG TOO« . J’avoue-là toute la faiblesse que j’ai eue à me retrouver fascinée par ses centaines de sachets, poudres et gélules… et aussi à culpabiliser (en mode « Naomi avale une pharmacie par jour et moi je suis même pas foutue de prendre mes compléments de fer alors que j’ai vraiment des carences » PTDR). La magie de l’influence… mais n’est-ce pas naturel de vouloir suivre nos idoles ? I mean, on parle de NAOMI CAMPBELL, pas d’une meuf méconnaissable sans chirurgie esthétique, filtre ou Facetune… j’ai envie d’y croire moi, la meuf a traversé les décennies avec un corps et une allure figée dans les 90s, le tout malgré pas mal d’excès, j’ose imaginer. J’ai donc eu envie d’essayer « sa façon » de rester en forme et en bonne santé. Parce que je suis plutôt paresseuse mais aussi parce que je sais maintenant que je suis prête à avaler des trucs a priori « bons pour moi ».

Je me suis bien entendu retrouvée à farfouiller une dizaine de sites de marques de compléments, des plus fancy aux plus minimalistes, des plus stars au plus niches, en me créant, à chaque fois, des paniers à 400 balles, hors frais de port et douanes… Jusqu’au moment où j’ai checké les compositions, ingrédients et plantes qui se recoupaient d’une marque à l’autre. J’ai finalement décidé d’acheter individuellement, sur des sites de pharmacies françaises, les éléments les plus récurrents, dans un souci de renforcer mon système immunitaire, regagner en énergie, diminuer mon stress, et en passant, faire du bien à ma peau et à mes cheveux. Pêle-mêle, j’ai donc commandé des ferments lactiques, du maïtaké, du collagène marin, de la spiruline, de l’acide hyaluronique, de l’ashwagandha… que je vais intégrer de manière appropriée dans une toute nouvelle routine (attention, ON NE PREND/MÉLANGE PAS TOUT N’IMPORTE COMMENT, ne vous Naomisez pas au pif). Bref, je vous en dirai des nouvelles, si vous le souhaitez ?

Et vous, vous en êtes où ? Rien à foutre ou ayatollah de la gélule ? Dites-moi tout !

Les réponses du Dr. Grosdidier de la Clinique du Lac à toutes vos questions sur la chirurgie esthétique !

Bonjour bonjour !

Que vous ayez ou non participé à mon appel à questions le mois dernier sur le sujet de la chirurgie esthétique, il y a fort à parier que l’article du jour vous intéressera. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’ai eu la chance de passer un moment avec le Dr. Grosdidier, chirurgien principal de la Clinique du Lac (un lieu de médecine esthétique nouvellement implantée à Genève, en Suisse, mais qui existe également depuis plusieurs années à Aix-les-Bains, côté français, pour les chirurgies), qui a bien voulu répondre à toutes VOS questions (que vous m’aviez transmises par tous les biais possibles et imaginables: mails, DM, réponses à mes IG stories…) ! Merci d’ailleurs pour vos partages, votre enthousiasme  et votre confiance ;)

Pour celles qui n’auraient pas tout suivi (ouh les vilaines !), j’ai eu envie d’organiser cette discussion car vous êtes tous les jours nombreuses à me questionner sur le sujet de la médecine / chirurgie esthétique: c’est toujours avec beaucoup de plaisir que je vous réponds, sur la base de mon expérience, néanmoins, n’ayant ni les connaissances ni la formation pour vous orienter, il m’a paru judicieux et intéressant de solliciter l’avis d’un véritable professionnel, et de tourner cela de façon interactive. Le fait que l’échange ait eu lieu en live sur Instagram vous a également permis de réagir et rebondir en direct, pour notre plus grand plaisir.

Revenons donc sur vos interrogations et, surtout, sur les réponses du Dr. Grosdidier :)

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**************************** LE VISAGE *****************************

(traitement des rides, injections, rhinoplastie et tutti quanti)

– Quelle différence entre botox et acide hyaluronique ?
Dr. Grosdidier: Bien que l’objectif soit le même (traiter les rides), les deux n’ont rien à voir. Le botox est une toxine qui permet de bloquer la transmission entre le nerf et le muscle, et donc de relâcher ce dernier. Il s’utilise typiquement au niveau du front ou pour diminuer les ridules autour des yeux, mais peut avoir un petit côté « figeant »: il est donc clef de savoir jouer sur les quantités afin de conserver une petite motricité pour un résultat plus naturel (les expressions du visages sont toujours visibles !). L’acide hyaluronique, quant à lui, vient apporter du volume (dans le but de combler une ride, un sillon nasogénien ou des joues creuses par exemple). Il peut aussi être utilisé pour augmenter la taille des lèvres, pour réparer une cicatrice creuse ou pour traiter les cernes (lorsqu’il s’agit d’un creux marqué et non pas d’une poche graisseuse).

– Quelle sont les méthodes les plus efficaces pour faire disparaître des petites rides ?
DG: Tout dépend de la zone concernée: sur le front, on va pouvoir détendre le muscle avec du botox, mais pour les joues, on utilisera plutôt de l’acide hyaluronique. Quoi qu’il en soit, ces produits sont résorbables: le résultat du botox dure six mois maximum, de six à douze mois pour ce qui concerne les traitements à l’acide hyaluronique.

Que se passe-t-il lorsque l’effet du produit commence à s’estomper ?
DG: C’est « retour à la case départ » avec le botox (la contraction du muscle reprend, tout simplement). Avec l’acide hyaluronique en revanche, la zone conservera malgré tout un aspect légèrement repulpé que l’on pourra alors parfaire au fil des retouches (au bout de trois ou quatre injections par exemple, on n’a beaucoup moins besoin d’en mettre).

– Peut-on réellement moduler le dosage du botox ?
DG: Parfaitement. Certains médecins aiment figer complètement pour obtenir un visage 100% lisse… Mais ceci est de moins en moins la demande des patients qui réclament plus de naturel, d’où la nécessité de savoir justement adapter ces dosages.

– Que faire pour traiter des paupières tombantes ?
DG: On peut mettre une petite goutte de botox qui va légèrement relever la partie extérieure du sourcil pour ouvrir le regard. En revanche, lorsqu’on a vraiment un excès de peau, il faut alors la couper (chirurgie obligatoire). Tout dépend donc de la personne puisque nous avons tous des formes de paupières différentes (les asiatiques par exemple n’ont pas, ou très peu, de pli).

– Que pensez-vous des rhinoplasties par injection d’acide hyaluronique ?
DG: L’acide hyaluronique est très polyvalent. Sa mission est d’apporter du volume donc on peut l’utiliser pour remodeler légèrement un nez et lisser sa forme, dans le cas de petits défauts (bosse modérée, petite encoche…). Dans le cas d’une grosse bosse ou d’une pointe de nez très élargie par exemple, la chirurgie devient nécessaire pour corriger ces défauts. Cette technique est résorbable, néanmoins rien n’empêche de faire des retouches: cela reste beaucoup moins invasif qu’une chirurgie, et d’un point de vue prix aussi, cela peut être avantageux (sachant qu’une seringue coûte entre 400 et 500.-).

– Quelle technique pour retirer des grains de beauté ?
DG: L’avis d’un dermatologue est primordial avant tout traitement. A partir du moment où son diagnostic indique une lésion bénigne, un traitement laser devient alors envisageable (c’est la technique qui laissera le moins de trace).

– Comment réduire les taches pigmentaires liées à l’acné ?
DG: Quelle que soit la peau (blanche, mate, métisse…), il va falloir attendre des années pour que la pigmentation s’atténue et s’homogénéise d’elle-même, petit-à-petit. Une approche au cas par cas est nécessaire pour savoir quelle technique préconiser (laser par exemple), et pour éviter tout risque de sur-pigmentation.

 

***************************** LA SILHOUETTE *****************************
(liposuccion, cicatrices, plis et cetera)

– Peut-on corriger la peau du ventre qui s’est relâchée après une grossesse ?
DG: Tout dépend du niveau de relâchement. Dans le cas de simples vergetures, des techniques de lumière pulsée ou de LED peuvent aider en stimulant la rétraction des tissus, on peut également préconiser du laser pour stimuler cette même rétraction en l’agressant thermiquement (mieux vaut s’y prendre le plus tôt possible). Dans le cas d’un plus gros relâchement, il faudra passer par la chirurgie pour retendre la peau. On peut aussi faire les deux (chirurgie d’abord, puis les LED, lumière pulsée ou laser pour soigner les vergetures et la cicatrice de chirurgie).

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– Comment se passe la convalescence après une liposuccion ?
DG: Dans la plupart des cas, il faut porter un vêtement de contention pour maintenir et plaquer les tissus pour assurer une bonne cicatrisation. Les douleurs sont très variables selon les zones (les hanches par exemple sont plus sensibles), mais dans tous les cas, il faut prévoir un arrêt de dix à quinze jours. Les résultats quant à eux sont visibles à trois, quatre, cinq voire six mois, il faut donc beaucoup de patience également !

– Quels sont les résultats pour le traitement de cicatrices chéloïdes au laser ?
DG: On laisse généralement évoluer une cicatrice pendant un an voire un an et demi avant toute mesure. Si, malgré les massages et les soins locaux, celle-ci ne se rétracte pas, on considère qu’elle est chéloïde (cicatrice qui continue à être inflammatoire, il s’agit d’une mauvaise réaction du corps). Généralement, on procède ensuite par injection de corticoïdes dans la cicatrice pour calmer cette inflammation et la faire se rétracter, puis laser (ce dernier ne va pas traiter la chéloïde, mais en améliorer l’aspect final).

 

**************************** LA POITRINE ***************************
(tout, tout, tout sur les tétés, qu’il s’agisse d’augmentation ou de réduction d’ailleurs !)

– Que faire pour relifter une poitrine tombante après une variation de poids importante ou une grossesse?
DG: Lorsqu’une poitrine est tombante (on parle de « ptose »), il y a excès de peau. Il va falloir le faire disparaître par de la chirurgie: cela veut dire que le chirurgien sera contraint de faire des cicatrices (un compromis qui n’est pas toujours bien acceptée), nécessaires pour remonter le niveau de l’aréole (qui ont tendance à pointer vers le bas lorsque les seins tombent). Selon le stade de ptose, on peut alors faire une cicatrice verticale, autour de l’aréole ou horizontale sous le sein. S’il y a un souhait d’apporter un peu plus de volume, une prothèse pourra alors être insérée (et aidera, par la même occasion, à retendre la peau). Néanmoins, les prothèses ne sont pas indispensable pour corriger une poitrine tombante !

– J’ai une trop grosse poitrine par rapport à ma taille et ma morphologie… que faire ?
DG: Une réduction mammaire est possible. L’opération se passe sous anesthésie générale (en ambulatoire ou avec une nuit à la clinique). On va venir réduire le volume mais aussi modifier la forme car en général un sein trop gros a tendance à tomber, il faut donc le remonter (ce que j’expliquais un peu plus haut). Une fois le remodelage exécuté, la patiente se réveille avec un gros pansement (qui maintient le tissu glandulaire), qu’elle devra conserver plus ou moins longtemps pour la cicatrisation. Les fils sont retirés après 15 jours (entre temps, des soins locaux peuvent être effectués par la patiente). Le port d’un soutien-gorge spécial pendant un à deux mois est aussi préconisé. Prévoir entre une à deux semaines de convalescence. En fonction du volume retiré, le prix de cette opération varie entre 4500 et 6000.-.

– Quid de la sensibilité suite à une opération (augmentation ou réduction mammaire) ?
DG: Il y a toujours une perte de sensibilité après une telle opération, néanmoins elle est dans la plupart des cas temporaire.

– J’envisage une augmentation mammaire, mais j’ai la peau noire et je crains d’avoir une grosse cicatrice…
DG: Il est difficile d’anticiper à 100% comment se passera la cicatrisation d’une peau foncée (le risque de cicatrice chéloïde ou sur-pigmentée est plus important que pour les peaux claires). Mais il est également possible de passer la prothèse sous le sein pour un résultat plus discret (puisque la cicatrice est camouflée dans le pli).

– Quel lien entre cancer du sein et prothèse ?
DG: Il n’y a aucune relation clairement établie entre les deux. Il est important de savoir qu’une prothèse ne gêne aucunement le suivi de santé. Idéalement, on contrôle d’ailleurs le sein avant l’opération. Par la suite, les mammographies sont faisables normalement, la prothèse étant transparente. Idem pour les palpations.

– Le sport après une chirurgie mammaire est-il possible ?
DG: Après un traitement de ptose ou une réduction mammaire, il faut compter un bon mois avant de reprendre une activité sportive pour que le tissu glandulaire cicatrise bien. Dans le cas d’augmentation avec prothèses, surtout si celles-ci sont placées sous le muscle pectoral, il faut se laisser bien deux mois avant de pouvoir réactiver le haut du corps (au risque de déplacer la prothèse).

 

************************* QUESTIONS D’ORDRE GÉNÉRAL *************************

– Que faut-il vérifier lorsque l’on recherche un chirurgien ?
DG: Évidemment, qu’il est bien diplômé ! Le plus important ensuite est le relationnel, et ce dans les deux sens: si l’attente de la patiente est mal comprise par le chirurgien, celle-ci ne sera pas satisfaite et, inversement, si la patiente ne comprend pas ce que le chirurgien raconte, les suites de l’opération ne seront pas entreprises correctement (risques de mauvaise cicatrisation etc). Une excellente communication entre les deux parties est donc primordiale et doit être constatée dès la première consultation. Pour être sûr que les deux parlent bien de la même chose, il peut aussi être judicieux de montrer quelques photos (mais il faut aussi garder en tête que la plupart des photos de stars sont retouchées): cela évite toute incompréhension. Plus il y a de moyens de mieux saisir les envies de la patiente, mieux sera le résultat !

– Y a-t-il des moments de l’année plus propices que d’autres pour subir une intervention ?
DG: Techniquement, il n’existe aucune contrainte (les différentes températures rencontrées au cours de l’année ne posent pas de problème par exemple). En revanche, la saison peut avoir une incidence sur le confort de la patiente: une chirurgie abdominale qui nécessite de porter un gros pansement ainsi qu’une gaine sera forcément plus désagréable à vivre en plein mois d’Août caniculaire que pendant le reste de l’année. Il faut aussi bien penser à protéger toute cicatrice du soleil. Les traitements lasers ne sont ainsi pas du tout recommandés pendant la période estivale (ou juste avant).

Voilà, vous savez tout. Et si des questions persistent, n’hésitez pas à les partager en commentaires ! Encore une fois, un immense MERCI à la Clinique du Lac pour son accueil et pour nous avoir permis d’organiser cette rencontre.

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Clinique du Lac
Rue du l’Arquebuse, 7-9, 1204 Genève
Téléphone: + 41 (0)22 322 00 90

Outre la chirurgie esthétique, La Clinique du Lac propose également plusieurs traitements de médecine esthétique dont notamment les dernières techniques de laser et de détatouage.

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Article réalisé en partenariat avec la Clinique du Lac.

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