Enfin, la réponse à la question que LE MONDE ENTIER se pose (du moins, une bonne partie d’entre vous): mais qu’ai-je donc fait à mes cheveux ?
Chevelure (beaucoup) plus épaisse, boucles (beaucoup) plus resserrées, couleur (beaucoup) plus uniforme… La question semble légitime après tout !
Ma réponse à cette interrogation vous paraîtra peut-être un peu simpliste: pour une fois, je ne compte pas écrire une tartine au sujet de mes cheveux (qui occupent quand même une sacrée place ici depuis le début de ce blog !). Ce qu’il s’est passé, c’est tout bête: je n’ai plus RIEN fait à mes cheveux depuis ma dernière « grosse » coupe (2017).
Printemps 2017
Automne 2017
Voilà, au revoir et bonne semaine à toute !
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Non je plaisante, je vais tout de même élaborer un petit peu autour de ce rien ;)
Quand la plupart d’entre vous m’avez « rencontrée », je portais déjà mes cheveux bouclés « naturels ». Mais bon, NATURELS avec des énormes guillemets puisque j’étais une grosse frénétique des colorations, mèches e tutti quanti. A l’époque, je ne me rendais pas bien compte des dommages engendrés (et puis, à force, je m’étais tellement habituée à mes cheveux « abîmés », que j’ai fini par me convaincre qu’il s’agissait de leur vraie nature). Ce n’est que lorsque j’ai pu comparer mes pointes colorées avec mes repousses toutes neuves que j’ai clairement constaté la différence de texture et de « qualité ».
2013: ma période rouge (cheveux super fins)
Eté 2015: premières expérimentations de blond
Printemps 2016: décoloration totale
Eté 2016: tentative de récupération de ma couleur naturelle (= échec cuisant, les pigments ne tenaient pas). On voit bien à quel point mes racines (non traitées) sont épaisses, alors que mes pointes sont clairement en fin de vie…
En plus de tuer à petit feu ma chevelure à force de colorations, décolorations, henné, mèches etc., je me laissais embobiner par les tutos Youtube et ses routines capillaires ultra sophistiquées (auxquelles j’ai d’ailleurs moi aussi contribué…): 12.000 produits appliqués les uns après les autres, un peu à l’image du layering pour le visage. Sauf que, je suis presque devenue « otage » de mes produits: sans eux (et sans tournicoter mes boucles autour de mes doigts !), impossible d’obtenir une boucle définie, avec du ressort et un semblant de bonne santé. Il fallait que je finter pour donner un aspect correct à mes cheveux défoncés. Je crois que je n’avais même jamais osé laisser sécher mes cheveux sans produits, de peur du résultat. Depuis ma coupe, j’ai arrêté « d’étouffer » mes cheveux avec des substances inutiles et je me limite à quelques incontournables: shampoing, après-shampoing, masque, crème, gel et éventuellement huile.
Pour le shampoing (je me lave les cheveux toutes les semaines environ), je prends simplement ce que j’ai sous la main. Pour le conditioner en revanche, j’aime beaucoup le Cantu qui démêle bien et qui est très abordable. Pour le masque, en ce moment je suis sur un mix de « base neutre bio » (shoppée sur Aroma-Zone) avec un peu toutes les huiles qui traînent dans ma salle de bains (et ma cuisine). J’essaye au maximum de garder mes cheveux trempés au moment d’appliquer mes produits coiffants (si nécessaire, j’utilise un spray pour les remouiller). En ce qui concerne les crèmes, j’ai trois chouchous: le leave-inCantu (format pompe, plus pratique, plus économique !), le « Quench » de Aunt Jackie’s et la petite nouvelle, la crème coiffanteNIIR, que j’ai récemment découverte. En « finition », j’utilise le « Light Defining Gel » de Devacurl (que j’avais acheté à NYC il y a quelques années mais que je commence seulement à adorer !) sur l’ensemble de ma chevelure, et ce gel Eco Styler sur mes baby hair qui sont très crépus (leur texture est très différente du reste). Je sèche le tout au diffuseur. Et puis c’est tout. Pour la semaine. Je NE touche PLUS à mes cheveux: pas d’eau, pas de spray, pas de crème, pas de chaleur, rien… juste peut-être un peu d’huile pour que ça brille !
Vous avez la recette maintenant :)
Il aura donc fallu que je passe par les extrêmes (décoloration blonde platine puis (presque)-big chop) pour redécouvrir mes cheveux, tels qu’ils sortent de mon cuir chevelu (donc a priori sains), ceux avec lesquels je suis née.
A ce jour, je n’ai toujours pas fait de traitement chimique à mes cheveux, et je constate une différence incroyable: aucune casse (même quand je les peigne « à sec », même si cela n’arrive quasiment jamais), la MÊME épaisseur de cheveux des racines aux pointes (si je fais des twists par exemple, ceux-ci seront aussi larges en haut qu’en bas… avant c’était un peu « queue de rat party » !). J’avoue ceci dit que parfois j’aimerais tenter de faire un « gloss » ou autre pour gagner en brillance… mais je crois que j’aurais toujours un peu peur d’anéantir tous mes efforts en cas de dommages irréversibles. Donc si vous avez une astuce pour radicalement gagner en luminosité, je prends !
Que vous ayez ou non participé à mon appel à questions le mois dernier sur le sujet de la chirurgie esthétique, il y a fort à parier que l’article du jour vous intéressera. Pourquoi ? Tout simplement parce que j’ai eu la chance de passer un moment avec le Dr. Grosdidier, chirurgien principal de la Clinique du Lac (un lieu de médecine esthétique nouvellement implantée à Genève, en Suisse, mais qui existe également depuis plusieurs années à Aix-les-Bains, côté français, pour les chirurgies), qui a bien voulu répondre à toutes VOS questions (que vous m’aviez transmises par tous les biais possibles et imaginables: mails, DM, réponses à mes IG stories…) ! Merci d’ailleurs pour vos partages, votre enthousiasme et votre confiance ;)
Pour celles qui n’auraient pas tout suivi (ouh les vilaines !), j’ai eu envie d’organiser cette discussion car vous êtes tous les jours nombreuses à me questionner sur le sujet de la médecine / chirurgie esthétique: c’est toujours avec beaucoup de plaisir que je vous réponds, sur la base de mon expérience, néanmoins, n’ayant ni les connaissances ni la formation pour vous orienter, il m’a paru judicieux et intéressant de solliciter l’avis d’un véritable professionnel, et de tourner cela de façon interactive. Le fait que l’échange ait eu lieu en live sur Instagram vous a également permis de réagir et rebondir en direct, pour notre plus grand plaisir.
Revenons donc sur vos interrogations et, surtout, sur les réponses du Dr. Grosdidier :)
**************************** LE VISAGE ***************************** (traitement des rides, injections, rhinoplastie et tutti quanti)
– Quelle différence entre botox et acide hyaluronique ? Dr. Grosdidier: Bien que l’objectif soit le même (traiter les rides), les deux n’ont rien à voir. Le botoxest une toxine qui permet de bloquer la transmission entre le nerf et le muscle, et donc de relâcher ce dernier. Il s’utilise typiquement au niveau du front ou pour diminuer les ridules autour des yeux, mais peut avoir un petit côté « figeant »: il est donc clef de savoir jouer sur les quantités afin de conserver une petite motricité pour un résultat plus naturel (les expressions du visages sont toujours visibles !). L’acide hyaluronique, quant à lui, vient apporter du volume (dans le but de combler une ride, un sillon nasogénien ou des joues creuses par exemple). Il peut aussi être utilisé pour augmenter la taille des lèvres, pour réparer une cicatrice creuse ou pour traiter les cernes (lorsqu’il s’agit d’un creux marqué et non pas d’une poche graisseuse).
– Quelle sont les méthodes les plus efficaces pour faire disparaître des petites rides ? DG: Tout dépend de la zone concernée: sur le front, on va pouvoir détendre le muscle avec du botox, mais pour les joues, on utilisera plutôt de l’acide hyaluronique. Quoi qu’il en soit, ces produits sont résorbables: le résultat du botox dure six mois maximum, de six à douze mois pour ce qui concerne les traitements à l’acide hyaluronique.
– Que se passe-t-il lorsque l’effet du produit commence à s’estomper ? DG: C’est « retour à la case départ » avec le botox (la contraction du muscle reprend, tout simplement). Avec l’acide hyaluronique en revanche, la zone conservera malgré tout un aspect légèrement repulpéque l’on pourra alors parfaire au fil des retouches (au bout de trois ou quatre injections par exemple, on n’a beaucoup moins besoin d’en mettre).
– Peut-on réellement moduler le dosage du botox ? DG: Parfaitement. Certains médecins aiment figer complètement pour obtenir un visage 100% lisse… Mais ceci est de moins en moins la demande des patients qui réclament plus de naturel, d’où la nécessité de savoir justement adapter ces dosages.
– Que faire pour traiter des paupières tombantes ? DG: On peut mettre une petite goutte de botox qui va légèrement relever la partie extérieure du sourcil pour ouvrir le regard. En revanche, lorsqu’on a vraiment un excès de peau, il faut alors la couper (chirurgie obligatoire). Tout dépend donc de la personne puisque nous avons tous des formes de paupières différentes (les asiatiques par exemple n’ont pas, ou très peu, de pli).
– Que pensez-vous des rhinoplasties par injection d’acide hyaluronique ? DG:L’acide hyaluronique est très polyvalent. Sa mission est d’apporter du volume donc on peut l’utiliser pour remodeler légèrement un nez et lisser sa forme, dans le cas de petits défauts (bosse modérée, petite encoche…). Dans le cas d’une grosse bosse ou d’une pointe de nez très élargie par exemple, la chirurgie devient nécessaire pour corriger ces défauts. Cette technique est résorbable, néanmoins rien n’empêche de faire des retouches: cela reste beaucoup moins invasif qu’une chirurgie, et d’un point de vue prix aussi, cela peut être avantageux (sachant qu’une seringue coûte entre 400 et 500.-).
– Quelle technique pour retirer des grains de beauté ? DG:L’avis d’un dermatologue est primordial avant tout traitement. A partir du moment où son diagnostic indique une lésion bénigne, un traitement laser devient alors envisageable (c’est la technique qui laissera le moins de trace).
– Comment réduire les taches pigmentaires liées à l’acné ? DG: Quelle que soit la peau (blanche, mate, métisse…), il va falloir attendre des années pour que la pigmentation s’atténue et s’homogénéise d’elle-même, petit-à-petit. Une approche au cas par cas est nécessaire pour savoir quelle technique préconiser (laser par exemple), et pour éviter tout risque de sur-pigmentation.
***************************** LA SILHOUETTE ***************************** (liposuccion, cicatrices, plis et cetera)
– Peut-on corriger la peau du ventre qui s’est relâchée après une grossesse ? DG: Tout dépend du niveau de relâchement. Dans le cas de simples vergetures, des techniques de lumière pulsée ou de LED peuvent aider en stimulant la rétraction des tissus, on peut également préconiser du laser pour stimuler cette même rétraction en l’agressant thermiquement (mieux vaut s’y prendre le plus tôt possible). Dans le cas d’un plus gros relâchement, il faudra passer par la chirurgie pour retendre la peau. On peut aussi faire les deux (chirurgie d’abord, puis les LED, lumière pulsée ou laser pour soigner les vergetures et la cicatrice de chirurgie).
– Comment se passe la convalescence après une liposuccion ? DG: Dans la plupart des cas, il faut porter un vêtement de contention pour maintenir et plaquer les tissus pour assurer une bonne cicatrisation. Les douleurs sont très variables selon les zones (les hanches par exemple sont plus sensibles), mais dans tous les cas, il faut prévoir un arrêt de dix à quinze jours. Les résultats quant à eux sont visibles à trois, quatre, cinq voire six mois, il faut donc beaucoup de patience également !
– Quels sont les résultats pour le traitement de cicatrices chéloïdes au laser ? DG: On laisse généralement évoluer une cicatrice pendant un an voire un an et demi avant toute mesure. Si, malgré les massages et les soins locaux, celle-ci ne se rétracte pas, on considère qu’elle est chéloïde (cicatrice qui continue à être inflammatoire, il s’agit d’une mauvaise réaction du corps). Généralement, on procède ensuite par injection de corticoïdes dans la cicatrice pour calmer cette inflammation et la faire se rétracter, puis laser (ce dernier ne va pas traiter la chéloïde, mais en améliorer l’aspect final).
**************************** LA POITRINE *************************** (tout, tout, tout sur les tétés, qu’il s’agisse d’augmentation ou de réduction d’ailleurs !)
– Que faire pour relifter une poitrine tombante après une variation de poids importante ou une grossesse? DG: Lorsqu’une poitrine est tombante (on parle de « ptose »), il y a excès de peau. Il va falloir le faire disparaître par de la chirurgie: cela veut dire que le chirurgien sera contraint de faire des cicatrices (un compromis qui n’est pas toujours bien acceptée), nécessaires pour remonter le niveau de l’aréole (qui ont tendance à pointer vers le bas lorsque les seins tombent). Selon le stade de ptose, on peut alors faire une cicatrice verticale, autour de l’aréole ou horizontale sous le sein. S’il y a un souhait d’apporter un peu plus de volume, une prothèse pourra alors être insérée (et aidera, par la même occasion, à retendre la peau). Néanmoins, les prothèses ne sont pas indispensable pour corriger une poitrine tombante !
– J’ai une trop grosse poitrine par rapport à ma taille et ma morphologie… que faire ? DG: Une réduction mammaire est possible. L’opération se passe sous anesthésie générale (en ambulatoire ou avec une nuit à la clinique). On va venir réduire le volume mais aussi modifier la forme car en général un sein trop gros a tendance à tomber, il faut donc le remonter (ce que j’expliquais un peu plus haut). Une fois le remodelage exécuté, la patiente se réveille avec un gros pansement (qui maintient le tissu glandulaire), qu’elle devra conserver plus ou moins longtemps pour la cicatrisation. Les fils sont retirés après 15 jours (entre temps, des soins locaux peuvent être effectués par la patiente). Le port d’un soutien-gorge spécial pendant un à deux mois est aussi préconisé. Prévoir entre une à deux semaines de convalescence. En fonction du volume retiré, le prix de cette opération varie entre 4500 et 6000.-.
– Quid de la sensibilité suite à une opération (augmentation ou réduction mammaire) ? DG: Il y a toujours une perte de sensibilité après une telle opération, néanmoins elle est dans la plupart des cas temporaire.
– J’envisage une augmentation mammaire, mais j’ai la peau noire et je crains d’avoir une grosse cicatrice… DG: Il est difficile d’anticiper à 100% comment se passera la cicatrisation d’une peau foncée (le risque de cicatrice chéloïde ou sur-pigmentée est plus important que pour les peaux claires). Mais il est également possible de passer la prothèse sous le sein pour un résultat plus discret (puisque la cicatrice est camouflée dans le pli).
– Quel lien entre cancer du sein et prothèse ? DG: Il n’y a aucune relation clairement établie entre les deux. Il est important de savoir qu’une prothèse ne gêne aucunement le suivi de santé. Idéalement, on contrôle d’ailleurs le sein avant l’opération. Par la suite, les mammographies sont faisables normalement, la prothèse étant transparente. Idem pour les palpations.
– Le sport après une chirurgie mammaire est-il possible ? DG: Après un traitement de ptose ou une réduction mammaire, il faut compter un bon mois avant de reprendre une activité sportive pour que le tissu glandulaire cicatrise bien. Dans le cas d’augmentation avec prothèses, surtout si celles-ci sont placées sous le muscle pectoral, il faut se laisser bien deux mois avant de pouvoir réactiver le haut du corps (au risque de déplacer la prothèse).
************************* QUESTIONS D’ORDRE GÉNÉRAL *************************
– Que faut-il vérifier lorsque l’on recherche un chirurgien ? DG: Évidemment, qu’il est bien diplômé ! Le plus important ensuite est le relationnel, et ce dans les deux sens: si l’attente de la patiente est mal comprise par le chirurgien, celle-ci ne sera pas satisfaite et, inversement, si la patiente ne comprend pas ce que le chirurgien raconte, les suites de l’opération ne seront pas entreprises correctement (risques de mauvaise cicatrisation etc). Une excellente communication entre les deux parties est donc primordiale et doit être constatée dès la première consultation. Pour être sûr que les deux parlent bien de la même chose, il peut aussi être judicieux de montrer quelques photos (mais il faut aussi garder en tête que la plupart des photos de stars sont retouchées): cela évite toute incompréhension. Plus il y a de moyens de mieux saisir les envies de la patiente, mieux sera le résultat !
– Y a-t-il des moments de l’année plus propices que d’autres pour subir une intervention ? DG: Techniquement, il n’existe aucune contrainte (les différentes températures rencontrées au cours de l’année ne posent pas de problème par exemple). En revanche, la saison peut avoir une incidence sur le confort de la patiente: une chirurgie abdominale qui nécessite de porter un gros pansement ainsi qu’une gaine sera forcément plus désagréable à vivre en plein mois d’Août caniculaire que pendant le reste de l’année. Il faut aussi bien penser à protéger toute cicatrice du soleil. Les traitements lasers ne sont ainsi pas du tout recommandés pendant la période estivale (ou juste avant).
Voilà, vous savez tout. Et si des questions persistent, n’hésitez pas à les partager en commentaires ! Encore une fois, un immense MERCI à la Clinique du Lac pour son accueil et pour nous avoir permis d’organiser cette rencontre.
Clinique du Lac Rue du l’Arquebuse, 7-9, 1204 Genève Téléphone: + 41 (0)22 322 00 90
Outre la chirurgie esthétique, La Clinique du Lac propose également plusieurs traitements de médecine esthétique dont notamment les dernières techniques de laseret de détatouage.
Article réalisé en partenariat avec la Clinique du Lac.