J’ai testé pour vous: foirer son allaitement.

Disclaimer: Avant l’arrivée de bébé, l’allaitement était pour moi une ÉVIDENCE (ayant moi-même été allaitée très longtemps par ma maman, j’avais envie d’offrir la même chose à mon fils). J’étais convaincue que cela se ferait sans aucune difficulté (quoi de plus naturel que donner le sein…). Je pensais aussi que « consultante en lactation » était un nouveau bullshit job. Je ne m’étais pas non plus ÉNORMÉMENT renseignée sur le sujet (comme un peu pour tout ce qui concerne ma grossesse et mes premiers mois de maman, que je souhaitais vivre par envie et par « instinct » avant tout).

Spoiler alert: I WAS SO F****** WRONG.

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Délibérément une photo qui détend un peu l’atmosphère, vu ce que je m’apprête à vous raconter (photo Laura Miles photography).
ÉTAPE 1: LE MAUVAIS DÉPART.

Tout commence à la mat’ (sans surprise) où mon fils prend le sein quasi dès la naissance. Jusque là, pas de problème. Mais ça se complique très vite ensuite.

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Quand tu penses que tu vas tout gérer comme une pro.

Je n’ai pas de lait (du moins, pas de colostrum, ce premier liquide prodigieux blindé d’anti-corps) et je commence à avoir mal (très mal) aux seins. En effet, pendant les deux premiers jours, bébé est collé à ma poitrine sans jamais finir rassasié. C’est alors que commencent les premiers « mini bibis » (10 à 30ml d’après mes souvenirs) car mon fils a beaucoup de mal à reprendre son poids de naissance.

Puis, au troisième jour, miracle. Montée de lait PHÉNOMÉNALE. Des seins gonflés à bloc, bébé toujours en train de téter… mais toujours aucune prise de poids notable. Le tout dans une douleur incommensurable (pire que l’accouchement, si vous voulez vraiment savoir). Les petits biberons continuent donc. Mes seins quant à eux sont plein de lait, au point qu’une sage-femme est contrainte de m’aider plusieurs fois par jour à les « vider » (façon de parler) dans des verres d’eau chaude... Chose qui me soulage grandement, même si, en parallèle, mon bébé semble toujours « téter dans le vide ». Mes tétées sont observées par l’équipe de soins, aucun problème n’est constaté, c’est à n’y rien comprendre. Pour la douleur et faire désenfler, on me pose des compresses camphrées énormes qui font plutôt effet.

Les heures passent et je commence à appréhender chaque tétée TELLEMENT j’ai mal (alors que je ne suis a priori pas du tout douillette… et je suis par ailleurs bien équipée: lanoline, silverettes e tutti quanti). C’est comme si la bouche de mon fils était tapissée de papier de verre et d’aiguilles, tout ce qu’on aime. Je pleure énormément et mords mon oreiller à chacun de ses « repas ». Je passe aussi pas mal de temps en ligne, sur les forums, à la recherche de réassurance (« normal d’avoir mal aux seins pendant l’allaitement », « combien de temps douleur allaitement » etc.). J’en parle à des copines, beaucoup me disent que « C’est normal d’avoir mal au début« … wokay. Mais là c’est pas de la douleur, c’est de la torture.

Je suis au bout du roul’, ravagée par ce que je ressens physiquement et le sentiment de ne pas arriver à subvenir aux besoins de mon fils, à peine quelques heures après sa venue sur terre. Fort heureusement, mes nuits sont relativement calmes, bébé dort plutôt bien, sauf une nuit où une infirmière, elle-même un peu dépassée, me suggère de lui donner une tétine – enfin une « lolette » comme on dit ici en Suisse. Je suis très étonnée, et même si j’en ai une au fin fond de mon sac de maternité, je lui fais part de mes doutes et de mes appréhensions. La tétine, c’est le mal, non ? « Oh vous savez, ça fait des heures qu’il pleure, vous avez tout essayé, il n’a pas faim, sa couche est propre, il n’arrive pas encore bien à sucer ses doigts, donnez-lui va !« . Okay. Résultat immédiat, bébé s’endort calmement en mode Maggie Simpson.

On me laisse quitter la maternité (avec un poids vraiment bas par rapport à celui de naissance) et, même si je suis contente de rentrer à la maison, je stresse un peu grave pour la suite. Moi qui me voyait allaiter six mois, un an, deux ans voire plus, j’en ai déjà ras-le-*** après seulement quelques heures.

ÉTAPE 2: LA LOOSE À DOMICILE.

Un des trucs que j’ai découverts un peu sur le tas, c’est qu’en Suisse (du moins à Genève), les sages-femmes nous rendent visite dès le retour de la maternité. Beaucoup de visites (jusqu’à 16). J’ai la chance de tomber sur une femme fantastique, avec qui je m’entends direct très bien et qui, en plus de prendre grand soin de moi, comprend très rapidement notre galère allaitement. Sauf qu’à chaque visite (CHAQUE JOUR), mon fils se retrouve pesé. Et avec l’allaitement qui fonctionne mal, le niveau de stress est toujours au max avant le moment fatidique de la balance. Je prie pour que mon bébé ne lâche pas un caca atomique avant la pesée, histoire de gratter des grammes. Je ne suis vraiment fan de ce rituel que je trouve beaucoup trop stressant, mais bon, c’était visiblement pour la santé de mon petit bonhomme…

Au deuxième jour de retour à la maison, ma sage-femme me dit qu’il faudrait sérieusement « envisager le tire-lait« . Un tire-lait ? Pour quoi faire ? Pourquoi tout de suite ? Est-ce qu’on peut attendre quelques jours ? Mon fils n’a même pas une semaine que j’ai l’impression qu’on enterre déjà mon souhait d’allaitement « classique ». On laisse passer un jour… mais très vite le verdict tombe, la prise de poids n’est pas suffisante. Mon mari file louer un tire-lait à la pharmacie, et ma sage-femme me fournit tout plein de conseils pour booster ma lactation et réduire mes douleurs (qui sont toujours là, évidemment et toujours plus intenses en prime): nouvelles positions, bière sans alcool, Ovomaltine, homéopathie (moringa, chardon Marie…).

On me dit que « se reposer, boire beaucoup et manger correctement » sont les clefs d’une bonne lactation – précisément les trois choses que je n’ai plus du tout le temps de faire.

Pour autant, au fond de moi je suis persuadée d’avoir du lait.

Au fil des jours, je tire beaucoup de lait… mais je persiste à vouloir mettre mon fils au sein (le tire-allaitement n’étant pas une option pour moi). Je pleure à chaque fois, je n’arrive plus à enfiler un t-shirt seins-nus ou porter un soutien-gorge, le moindre filet d’eau sous la douche me fait hurler de douleur. Je complète les tétées avec le lait que j’ai tiré (que je donne au biberon).

Deux jours plus tard, le poids de mon fils n’est toujours pas satisfaisant. Ma sage-femme me dit alors qu’il faut « complémenter » mon fils avec du lait en poudre. Je me rends bien compte que je n’y arrive pas et que mon bébé ne grossit pas assez. Mon monde s’effondre.

Commence alors une légère prise de poids (mon bébé buvant un mini biberon de lait artificiel après chaque repas), c’est déjà ça. Sauf qu’un jour j’ai tellement mal que je suis obligée de tout arrêter (plus de tétées, de tire-lait… même porter bébé est impossible). J’ai de la fièvre, je tremble, je suis vidée de toute énergie, au fond du seau. Je me sens comme la pire des m*****.

Je me repose quelques jours, puis je reprends. Comme le lait est toujours là, je ne perds pas espoir, même si j’ai toujours très mal malgré tous les subterfuges (téterelles etc.). Les visites de ma sage-femme s’espacent, je me sens moins stressée, j’ai l’impression de pouvoir « expérimenter » et tenter de trouver mon rythme sans pression (sachant que bébé n’a alors que 10 jours). Je me dis que je vais y arriver, que je prends juste plus de temps que les autres femmes. J’essaye de rester calme quand on m’explique « moi j’ai été nourri au lait en poudre, j’en suis pas mort, regarde !« .

ÉTAPE 3: LE LACTA-THON.

Parmi mes défauts (ou qualités, c’est selon), figure le fait d’être PARTICULIÈREMENT tête de mule obstinée. Je continue donc mon « allaitement mixte » (tétées, biberons de lait tiré, biberons de lait en poudre quand vraiment les douleurs sont au-delà de tout…). Je ne comprends pas (PERSONNE ne comprend) pourquoi mon fils prend si peu de poids. Je décide de tout faire pour avoir une lactation « au max » (histoire d’éliminer une bonne fois pour toute l’éventualité du « Je ne produis pas suffisamment de lait« ) et me lance dans une sorte de marathon: je passe des JOURNÉES ENTIÈRES avec mon fils au sein. Je ne me consacre plus qu’à cela, toujours dans la douleur (ça fait mille fois que je le dis mais, vraiment, c’est atroce, surtout qu’entre temps j’ai lu et entendu partout que « l’allaitement ne doit PAS faire mal » !). Je sais que plus un bébé boit, plus le corps produit de lait… alors je m’accroche de ouf.

Mon canapé, mon coussin d’allaitement et moi avons fusionnés. En moins d’un mois, je prends beaucoup de poids car je n’ai plus AUCUNE autre activité que l’allaitement (foireux).

Je me retrouve plus fat qu’en fin de grossesse (si on enlève le poids du bébé).

Mon fils tète pendant 40min en moyenne, toutes les 1h30 (la fréquence se calculant à partir du début de la tétée… je vous laisse imaginer mes journées de l’enfer). Mon quotidien est fort déprimant, je suis coincée chez moi, je ne peux RIEN faire. Harlem est chez mes parents car je ne peux même plus le sortir la journée. Je ne peux voir PERSONNE, je reçois TRÈS PEU car concrètement, mon fils « mange » sans arrêt. Et quand je dois me déplacer (chez mes parents, dans ma belle famille…), je reste enfermée pour nourrir celui que j’appelle désormais « l’ogre ». Tout le monde doit s’organiser autour de moi, je me sens comme le pire des boulets en plus d’être plainte par tout le monde. Pour me donner du courage, je m’abonne à plusieurs pages facebook de mamans allaitantes, j’ai l’impression de devenir une experte ultra calée d’un truc que je pensais pourtant simple comme bonjour encore quelques semaines en arrière.

J’aime mon bébé mais je hais ma nouvelle vie.

Un jour, alors que je suis en « vacances » dans le Sud, la douleur et le ras-le-bol sont tels que j’appelle, portée par le désespoir, une infirmière consultante en lactation. Je lui explique que je ne me sens même pas capable faire la prochaine tétée, tellement j’ai mal (mon fils a alors un mois et demi). Je suis reçue dès le lendemain, la dame observe une tétée: la position est correcte, j’ai du lait… mais la succion de mon fils pose de gros problèmes (de « pression » notamment). Tiens, ENFIN quelqu’un pour me dire que JE n’y suis pour rien (non pas que je cherche un coupable à ce moment-là, mais j’avais besoin d’entendre ça). Cette consultante me recommande de trouver un ostéopathe spécialisé en bébé et surtout en « pression » de la langue (?). Mission impossible (d’où mon appel à l’aide en story Instagram d’ailleurs). On me parle d’une excellente chiropraticienne chez qui je me rends dans la foulée. Celle-ci détecte plusieurs tensions chez mon bébé et me conseille de faire couper son frein de lèvre supérieur. Je me rends chez un ORL deux jours plus tard, qui coupe freins de lèvres et de langue (tant qu’à faire), aux ciseaux (pendant que je tiens la tête de mon bébé, puis le met au sein immédiatement après la section, alors qu’il a la bouche pleine de sang, #chouette). Le soir-même, je connais pour la première fois une tétée sans douleur. Une deuxième va suivre même. Je suis à deux doigts de crier victoire.

Je me dis que quelqu’un voulait que j’en voie de toutes les couleurs avant d’enfin connaître la joie de l’allaitement réussi.

Le lendemain au réveil, première tétée: mon fils, ou plutôt sa bouche, me bousille de nouveau les seins.

ÉTAPE 4: L'ABANDON.

Je ne suis que désillusion. Mon fils arrive sur ses deux mois et j’ai l’impression d’en avoir trop fait (ostéo, chiro, ORL, centaine de kilomètres de route à chaque fois…), sans trop de raison, si ce n’est pour satisfaire mon obstination. J’ai dépensé des fortunes dans toutes sortes de gadgets (accessoires, alimentation), dans les consultations de spécialistes… pour satisfaire mon obstination.

Pour couronner le tout, on me diagnostique une candidose qui signe l’arrêt définitif de mon allaitement, tant j’ai mal. Par « chance » (lol), elle sera vite soignée. Malgré un arrêt complet de tétées et de tire-lait pendant plusieurs jours, j’ai toujours du lait. Comme mes seins sont complètement rétablis, je ne ressens plus AUCUNE douleur… Je tente le tout pour le tout une dernière fois en mettant mon fils au sein. A peine quelques heures plus tard, je ressens de nouveau une douleur atroce au bout des seins. La preuve que sa succion fonctionne mal, au point de m’abîmer en une seule fois.

Je lâche l’affaire.

Nous transitionnons doucement vers une alimentation de lait artificiel à 100% (Hipp Combiotik, qui a le mérite d’être bio et sans aluminium). Le succès est total. Mon fils ADORE ses biberons, il grandit et grossit à une vitesse folle. Aujourd’hui, à trois mois et demi, il pèse presque 8kg pour 64cm. Mon beau bébé est en pleine forme, costaud comme tout et déjà bien musclé. Et même au biberon, il mange ÉNORMÉMENT (je me demande si j’aurais pu suivre son rythme et l’intensité de ses pics de croissance en l’allaitant vues les quantités astronomiques qu’il s’envoie…).J’ai pris la bonne décision.

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Une langue tendue et un pyjama « You and milk ». THE AUDACITY.
ALORS D'OÙ VENAIT LE PROBLÈME ?

Malgré de longues heures de tétées à la maternité, mon lait n’est arrivé que tardivement. Mon fils est-il né avec des problèmes de succion ? A-t-il été « détraqué » par la première tétine ? Par les biberons de complément (de la maternité, de complément à la maison) ? Je ne le saurai jamais. Quoiqu’il en soit, la conclusion de cette histoire (qui me paraît rocambolesque, à la limite du ridicule aujourd’hui), c’est que quand ça veut pas, ça veut pas. Je n’avais de toute façon plus envie de faire subir quoi que ce soit d’autre à mon fils.

Aujourd’hui je REVIS littéralement et je me dis que si j’avais persisté, je serais sûrement passée à côté de plein de moments formidables: tant de sorties, de balades, de voyages, de découvertes, de moments entre amis, en famille… dont nous avons été littéralement privés les premières semaines. Ou peut-être que ça aurait finalement marché ?

Alors voilà, tout cela n’est pas très glorieux… mais c’est comme ça. J’ai mis toute la bonne volonté du monde dans ce projet d’allaitement et malgré tout, ça n’a pas fonctionné comme je le souhaitais. Un grand merci à celles et ceux qui m’ont accompagnée dans cette galère (Papa, Maman, Beau Papa, Belle Maman, Elsa S., Lisiane, Agathe, Béré, Célia, Margot, Jess, Clem, Sophie, Julie, Marie, Elsa D., Laure, Angélique, Warsha, Ella, Bianca, Céci, Désirée, Kay, Isa, Emma, Ellen et vous toutes qui m’avez submergée de petits mots d’encouragements quand j’ai fait part de mes difficultés sur Instagram). Et surtout, à mon mari qui n’a jamais cessé de m’encourager, de me comprendre (et de me défendre aussi parfois), sans qui je n’aurais pas tenu une semaine <3.

20 conseils pour un mariage plus que parfait (que vous ne lirez nulle part ailleurs !)

Me voici donc de retour de voyage de noces, plus inspirée que jamais pour partager avec vous mes meilleurs tips pour un mariage au top ! J’ai vraiment tenu à ne pas vous proposer de tips « bateau » (comprenez, que vous aurez déjà entendu 1000x… d’où le titre putaclick !) donc j’espère que cet article vous plaira. Vous trouverez peut-être certaines de ces astuces très « relou »… mais ça, c’est uniquement parce que, comme dans tous les projets que j’entreprends, je préfère être bien pénible avant et kiffer avec tout le monde ensuite plutôt que d’être « bisounours » en phase de préparatifs… et regretter – voire m’énerver – pendant et après le jour J (ça arrive apparemment très souvent !).

Allez, ENJOY ! Et surtout si vous pensez à quoi que ce soit d’autre, la partie « commentaires » est à vous.

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************************ AVANT ************************

1. Oubliez les thèmes ! Le thème, c’est vous ! Vous êtes uniques alors ne cherchez pas à endosser des rôles sortis de nulle part ou à inscrire votre mariage dans la dernière tendance Pinterest. Restez simples et surtout à votre image.

2. Soyez ultra précis dans vos demandes ! Pensez exemples, moodboards, photos… bref, ne laissez aucune place aux interprétations (sachant que personne n’a la même interprétation d’une couleur, d’un style ou d’une idée !). Vous voulez des « petits » bouquets pour vos demoiselles d’honneur ? Montrez ce que vous entendez par « petits » avec une photo en situation. Vous souhaitez une ambiance « groovy » pour votre soirée dansante ? Balancez au DJ les titres que vous considérez « incontournables » (perso j’imaginais mon mariage comme ça… ahaha !):

Vous savez exactement à quoi devrait ressembler la photo de votre entrée d’église ? Partagez avec le photographe le cliché qui vous fait rêver ! Avoir la certitude que « tout le monde connaît son rôle » vous permettra, croyez-moi, de « complètement » lâcher prise le jour de votre mariage (quitte à passer pour une grosse relou avant !).

3. Soyez « cash » ! Ce qui vous paraît être une question de « bon sens » (ou même de « bonne manière »)… ne le sera pas forcément pour tout le monde. S’il faut que vos invités prévoient de leur côté un hébergement ou un moyen de transport pour aller d’un point A ou un point B, précisez-le. Si vous ne souhaitez pas d’enfants à votre mariage, dites-le. Si vous ne pouvez pas vous permettre d’inviter tout le monde au brunch du lendemain, expliquez qu’il aura lieu en comité restreint. C’est le plus beau jour de votre vie, vous avez tous les droits de vouloir que celui-ci soit comme vous (et vous seuls !) l’imaginiez. Ne perdez pas votre temps à essayer de contenter les envies de chacun, ce sera impossible de toute façon…

4. Ne retournez pas les invitations ! Vous avez été invités à un mariage mais vous n’avez pas spécialement envie de partager le vôtre avec le couple en question, ne vous sentez pas obligés de les convier.

5.  Usez et abusez des services offerts par Zankyou ! Définitivement le meilleur site pour automatiser (et donc simplifier) TOUTES les démarches de votre mariage (confirmation de présence, gestion de budget, cagnotte cadeau…). Le site nous a littéralement sauvés sur la question du plan de tables: tellement simple de l’actualiser (sans avoir à rééditer TOUTES les tables… celles qui ont déjà eu à en faire sauront de quoi je parle !).

6. Brisez les codes ! Vous trouvez les dragées chiants ? Zappez-les (même si Mémé vous répète qu’elle aurait « bien aimé pouvoir rapporter des petits ballotins à ses camarades de maison de retraite« , #truestory) ! Vous êtes créatifs ? Innovez en demandant à vos invités de laisser leur trace de façon plus originale !

7. Minimisez toujours le nombre de repas confirmés ! Vous avez reçu 100 confirmations mais 3 personnes sont susceptibles de vous faire faux-bon au dernier moment ? Commandez 97 repas: un traiteur aura toujours de quoi préparer 3 autres menus. A contrario, si vous avez réglé les 3 repas… vous l’aurez dans le baba ! N’ayez donc pas peur de demander au traiteur sa capacité « d’improvisation ».

8. Soyez au top de votre forme ! Offrez-vous un bon massage pour vous détendre au maximum quelques jours avant le jour J (j’en profite pour remercier Bodyline Center – dont je vous avais parlé dans cet article – pour m’avoir offert un incroyable moment de relaxation la semaine juste avant !). Aussi, si, comme moi, vous avez tendance à avoir le ventre qui gonfle (et que vous avez eu la bonne idée de prendre une robe très moulante à ce niveau…), privilégiez les repas liquides les jours précédents le mariage (soupes, boissons « substituts de repas »). Pour ma part j’ai principalement consommé des shakes protéinés entre J-2 et le déjeuner du jour J, ce qui m’a permis d’être rassasiée, sans sensation de ballonnement (évidemment, ceci n’est pas un régime viable sur le moyen ou long terme). Enfin, pour éviter les cernes, pensez aux patchs (testez-les quand même quelques semaines avant pour vérifier que vous ne faites pas de mauvaise réaction !).

 

************************ LE JOUR J ************************

9. Passez votre dernière nuit de célibataire et préparez-vous séparément ! Cela ne rendra votre première « découverte » (pour nous, à l’église) que plus FOLLE ! Là vous vous dites « Impossible, il va me voir à la mairie… », c’est une des raisons pour lesquelles nous sommes mariés civilement la semaine précédente. Cela nous a en outre permis de:
– Nous unir dans 2 endroits différents: « chez moi » à Chambéry (en tout petit comité) et « (pas trop loin de) chez lui » dans le Sud (pour la cérémonie religieuse, la réception et la teuf).
– Limiter les trajets pour nos invités.
– Garder toute la magie pour le « grand jour » (du fait notamment que Monsieur n’avait, du coup, jamais vu ma robe !).

10. Gérez vous-même votre mise en beauté ! Vous êtes un peu ric-rac niveau budget ? Vous savez vous maquiller ? Vous coiffer ? Franchement ce sont les deux premiers postes que j’ai fait sauter: j’y arrive 365 jours par an, pourquoi prendre (le risque de confier ça à) un tiers ? En plus vous avez tout le temps de vous entraîner (évidemment, ne prenez pas ce risque si vous êtes de nature SUPER stressée… vous risqueriez de tout ch*** le jour J).

11. Go sur le voile ! Si vous hésitez encore à en porter un, je ne vous dirai qu’une chose, foncez ! Mon argument ? Ce sera le meilleur des accessoires pour vos photos, surtout si vous vous mariez dans une région un peu venteuse, la preuve ;)

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12. Prévoyez une « petite robe blanche » ! Un modèle « prêt-à-porter » qui ira parfaitement pour le civil (plus décontracté qu’une robe de mariée) et pour la soirée dansante (changez-vous après le dessert pour kiffer la vibe en toute liberté). En plus, vous pourrez la reporter !

13. N’ayez pas peur d’avoir froid ! Une semaine avant le mariage, j’étais à deux doigts d’investir dans une petite veste (boléro ? perfecto ?) par peur de me cailler pendant le cocktail en extérieur. Je n’ai finalement rien acheté et j’ai bien fait: impossible d’avoir froid quand on court partout et que l’on reçoit autant d’amour ;)

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14. Gâtez vos convives ! J’ai par exemple préparé un petit « kit » pour mes demoiselles d’honneur (lipstick rosé + chewing gums + mouchoirs fleuris + feuilles matifiantes + pansements…), et Axel a préparé la même chose pour ses bestmen (évidemment, en adaptant les cadeaux !). Pensez aussi au moins « tangible »: la possibilité de télécharger gratuitement, en HD, et sans filigrane les photos du mariage ravira également vos invités (à négocier avec votre photographe).

15. Les smartphones et appareils photos de vos invités peuvent tout gâcher ! Vos photos « officielles » (vous savez, celles pour lesquelles vous avez déboursé une petite fortune) pourraient être littéralement gâchées par le comportement de certains invités. Imaginez vos plus beaux instants… pollué par une dizaine d’écrans lumineux ou tout simplement non immortalisé parce que quelqu’un s’est subitement pris pour le photographe.


#AlerteRelou

VOTRE PIRE CAUCHEMAR…

N’hésitez donc pas à passer le mot à vos invités (nos amis anglophones ont par exemple coutume de lancer un « If you aren’t being paid to shoot photos or video, please keep your camera off » avant les festivités !). Vous pouvez par exemple briefer vos témoins pour qu’ils demandent à vos invités de ne pas (trop) utiliser leurs appareils personnels juste avant de les installer pour la cérémonie. Pour ma part, je pense que j’aurais dû être plus stricte avec ça…

16. Ne sacrifiez pas votre repas ! On m’avait prévenue qu’il sera difficile de dîner pendant la réception… tout bonnement inconcevable pour le petit estomac sur pattes que je suis ! Mon astuce: sachant que vous serez très probablement servis en premier, essayez de manger (ou picorer, si l’appétit vous fait défaut) assez vite (ne vous étouffez pas non plus…): cela vous permettra de vous lever rapidement et de faire un petit tour des tables pendant que celles-ci seront encore en train d’être servies.

 

************************ APRÈS ************************

17. Constituez-vous de magnifiques souvenirs ! La salle est rangée, vos invités sont partis, vous êtes même peut-être déjà revenus de lune de miel… et pourtant les choses sont loin d’être terminées ! Mais passons les démarches relou (mises à jour administratives, changement de papiers d’identité…) pour se pencher sur quelque chose de primordial: les souvenirs. J’ai eu la chance de me voir offrir plusieurs articles photos par Photobox (site de confiance que j’avais déjà utilisé personnellement pour créer plusieurs albums photos). J’ai ainsi pu designer plusieurs albums photos absolument somptueux (franchement je n’en avais jamais vu d’aussi beau… et je suis trop contente que ce soit celui de mon mariage !) et plusieurs blocs photos bois, parfaits pour toujours garder un petit souvenir près de soi (au bureau, dans une chambre…) ;)

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18. Donnez tout pour les remerciements ! Autant nous avons joué les radins sur la papeterie (Vistaprint pour créer faire-parts, invitations brunch, menus, cartons de remerciements, stickers… le tout pour moins de 250€, enveloppes comprises, et tous les invités ont cru que nous étions passés par un graphiste, la grande illusion ahah !) car nous nous sommes dit que ce n’est pas ce que les invités gardaient le plus souvent, autant nous avons vraiment eu envie de d’envoyer des petits « remerciements cadeaux » à nos invités. Toujours grâce à Photobox, nous avons donc pu faire imprimer une multitude de polaroids au style rétro: avec chacun de nos remerciements, nous avons donc joint les URL de visionnage de notre album, notre photo de couple préférée ainsi qu’un ou plusieurs joli(s) cliché(s) de nos invités ! Là encore, c’est une attention (simple mais personnalisée et très quali) qui a beaucoup plu (nous nous sommes retrouvés sur tout un tas de frigos ahah !).

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19. Conservez votre robe de mariée comme une pièce de musée ! Ne faites pas comme moi, n’attendez pas un mois avant de porter votre robe au pressing (plus vous tarderez, et plus il sera compliqué de faire partir certaines taches…). Une robe de mariée ne se conserve pas non plus comme n’importe quel vêtement (du fait de sa couleur, son ampleur, sa coupe, sa matière…). Je n’en avais pas du tout conscience jusqu’à ce que je rencontre l’adorable Laetitia, créatrice de J’aime ma robe: grâce à nos échanges mails et à tous les éléments fournis dan mon coffret (guide pas-à-pas, papiers de soie, mousselines de coton, gants de manipulation… j’ai littéralement été bluffée par cet incroyable attirail, je m’attendais à simplement recevoir une boîte en carton ahah !), j’ai pris plaisir à préparer soigneusement l’écrin de conservation de ma robe de mariée, comme s’il s’agissait d’une pièce de collection. TOUT est sur-mesure: après avoir envoyé une photo de votre robe, vous recevrez le nécessaire pour son emballage ainsi qu’une multitude de conseils experts. Chapeau pour la fabrication française et l’absence de produits chimiques. N’hésitez pas, le diagnostic est offert ;)

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20. Enfin, prenez votre temps pour partager votre mariage ! Perso, je ne souhaitais par exemple pas communiquer les détails de mes préparatifs, sans doute parce que j’avais envie de garder un peu de surprise et surtout ne pas recevoir de commentaire ! Ne vous sentez pas obligés de répondre aux milliards d’injonctions « Alors, ça avance ?« , « Olala mais tu n’as pas encore fait ça ?« , « C’est quoi la suite ?« … si vous n’en avez pas envie. Ceci est encore plus vrai pour « l’après-mariage »: vous serez tellement harcelée de questions (par les personnes n’ayant pas pu venir, vos collègues…) que je ne saurai que vous recommander de prendre votre temps pour savourer tout ce qui vous est arrivé: ne sortez de votre bulle que lorsque vous serez prêts tous les deux !

 

J’espère sincèrement avoir pu aider les fiancées qui me liront… à vous maintenant, n’hésitez pas à laisser vos tips dans les commentaires ;)

(photos du jour J La Femme Gribouillage)

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